lundi 15 février 2010

Sans voie, sans voix…

On ne peut que rester sans voix devant cette horrible catastrophe.

Des centaines de gens vont travailler un lundi matin enneigé. Ils choisissent le train, un des moyens de transport les plus sûrs. Comme chaque matin, il y a des tas de trains qui circulent sur le réseau belge. Avec quantité de croisements à gérer pour que tout se passe bien. Un retard de quelques minutes, une erreur quelque part, un train passe de la voie 4 à la voie 6. Entre les deux, la voie 5. Un autre train arrive. Ou étaient-ils sur la même voie ? De toute façon, c’est le choc inévitable. Ce soir, on annonce entre 18 et 25 morts, et une centaine de blessés. Plus tous ceux dont le corps n’a pas souffert, mais dont l’esprit ne se remettra sans doute jamais tout à fait.

Certains hurlent déjà aux responsabilités. Il faudra les chercher bien sûr. Pour comprendre et essayer d’éviter que cela ne se reproduise. Devant certaines expressions de colère – que je peux comprendre -, je préfère rester sans voix et garder le silence.

La seule chose que j’ai envie ce soir, c’est de prendre dans mes bras, une à une, toutes les victimes de cette catastrophe et de pleurer avec elle. Sans voix.

3 commentaires:

  1. J'ai vu ça, depuis ce matin en apprenant cette catastrophe près de chez vous je pense à vous, et aux victimes : c'est terrible...

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  2. Quand je l'ai appris, j'ai tout de suit pensé à Brigitte dont je crois qu'elle passe par là tous les jours! Heureusement pour elle elle est en vacancesz mais l'ayant appris, elle se pause des questions au sujet de ses collègues qui auraient pus être dans ce train ! Bd

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  3. Un seul mot : l'horreur ! En quelques secondes, la vie de nombreuses parsonnes a basculé. Pourquoi eux, pourquoi pas nous ? Ce genre d'événement nous fait voir les choses autrement : où est l'essentiel et l'accessoire ?

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