mercredi 21 novembre 2007

Route ensoleillée

FMG © 2007

J’ai quitté la Belgique sous la pluie. Un vrai temps de novembre, sinistre et morose. Ma tête était en harmonie, malheureusement.

Dès la frontière française, le soleil est apparu. Qu’ont-ils donc fait, ces Français, pour mériter un peu de soleil ? Se mettre en grève – sans fin – des transports en commun, ce bien irremplaçable ? Il m’étonnerait quand même qu’il y ait un lien de cause à effet. À moins que ce ne soit la mise en examen d’un ex-Président ! Arriver à regarder les choses en face aide peut-être à les clarifier !

Toujours est-il qu’il faisait soleil sur la route. Et que ce soleil pouvait mettre en relief les beaux paysages qu’on trouve un peu partout dans ce pays. Décidément, il y a toujours ici quelque chose à voir, à redécouvrir, à contempler.

Les larges paysages du Nord offrent des terres à perte de vue, juste entrecoupées ici et là d’un village où le clocher rappelle qu’il y baigne encore aussi quelque spiritualité. Ces plaines détendent, calment, aèrent. On y est tout petit, et donc si grand !

FMG © 2007

Les vallons de la Normandie ne sont pas en reste. Même le serpent autoroutier, œuvre de l’homme, devient – pour un instant furtif – une œuvre d’art qui conduit à la lumière, à l’ouverture. Tout devient alors possible. Il suffit de saisir sa chance, et de ne pas regarder derrière soi. À du 130 km/h, c’est d’ailleurs préférable !

mardi 20 novembre 2007

Jours sans

Il y a des jours comme ça qui ne sont pas bénis des dieux. Le 20 novembre est un de ces jours.

Pas beaucoup de commentaires à faire : ça vient, ça va… mais au bout du compte, on reste dans les ténèbres. On ne sait pas trop ce qu'on deviendra, ce que tout cela deviendra. La lumière a beau rejaillir par instant, elle repart de plus belle quelques fibres de temps plus tard.

Alors, on n'a pas trop envie d'aller plus loin. De repartir encore. Partir pour aller où ? Partir pourquoi ? Tout cela en vaut-il vraiment la peine ?

Ce soir, j'ai le blues. Ça passera. Ça finit toujours par passer. Mais ça finit toujours aussi par revenir.

aujourd'hui je pars
je quitte le monde je m'en vais
ne cherchez pas à me rattraper
je pars
et j'en suis libre
car je sais qu'il y a le vent qui m'appelle

j'ouvre mon cœur
à la tendresse
et je griffe ma vie
du silence de la mort
j'ai cherché longtemps et j'ai compris
qu'il importe peu de chercher
le panier n'est jamais que vide
le puits n'a jamais de fond
et la route ne mène que derrière soi

mais je sais
je sais qu'il y a le vent qui m'appelle

un jour peut-être je reviendrai
je ne sais pas
et mes soucis sont loin de tel bruit
quelqu'un sait sans doute
mais le vent seul m'ouvre la voie

et s'il faut se taire
je me tairai
car je dois partir
et je pars.

FMG © 1975

dimanche 18 novembre 2007

Des premières amours musicales

Le 33 tours ci-dessus est le premier disque que j’ai acheté. Oh, j’avais déjà acquis quelques 45 tours divers, mais, vraisemblablement en 1965, j’ai franchi d’un pas décidé la porte du petit disquaire du quartier en sachant que j’allais faire le grand saut : acheter un vrai album de chansons !

Mon choix portait donc sur Hervé Vilard, lui qui m’avait séduit quelques temps auparavant avec « Capri, c’est fini ». Il faut bien avouer qu’il n’y a rien d’extraordinaire dans ces chansons : les textes sont un peu larmoyants, les musiques grandiloquentes. Mais il y a la voix d’Hervé Vilard, et surtout l’émotion qu’il y distille. Et du haut de mes 11-12 ans, j’avoue que je ressentais des vibrations étonnantes en écoutant ce disque.

C’est en réalité toujours le cas. Et Hervé Vilard reste quelqu’un à part pour moi. Ses chansons du milieu des années 60 résonnent toujours avec un accent particulier, une fibre unique et exceptionnelle.

J’avoue avoir été moins sensible à tout ce qu’il a pu produire par après. Un double mouvement peut l’expliquer : d’une part, j’ai découvert moi-même d’autres chansons, d’autres chanteurs… qui m’ont plus apporté parce que je m’y retrouvais mieux. Je pouvais chanter leurs chansons, frémir aux paroles qu’ils prononçaient, partager les instrumentations plus proches de mon univers musical. D’autre part, il me semble qu’Hervé Vilard faisait un peu n’importe quoi, sans vraiment retrouver – du moins de manière régulière – les émotions qu’il avait pu partager à ses débuts.

Son dernier album original, paru en 2004, fait exception cependant… et permet de découvrir un Hervé Vilard bien différent, proche de la poésie, de la littérature et de la chanson de paroles, dont il interprète de grands noms : Ionesco, Duras, Prévert, Brecht, Aragon, Fanon, Neruda, Léveillée, Dimey… Excusez du peu !
Entre ces deux disques, je crois qu’il y a en réalité la même sensibilité, la même recherche du beau. Hervé Vilard restera à jamais un de ceux qui m’ont fait découvrir la chanson. Et rien que pour ça, je l’en remercie éternellement.

jeudi 15 novembre 2007

My Space, c'est toujours spéc !


Il y a quelques mois, je consacrais ici-même un message à mon inscription sur le site MySpace. Pour l'essentiel, je m'interrogeais sur la vacuité de ces amitiés virtuelles où par quelques clics on devient l'ami de personnes qu'on n'a jamais vues, y compris des "stars".

Je viens d'accueillir dans mon espace mon 500e ami ! Si mon questionnement de base existe toujours, j'avoue aborder la problématique autrement.

Surfant d'espaces en espaces, j'ai rapidement pris conscience que MySpace était un moyen extraordinaire pour découvrir non pas de nouveaux amis - ce serait galvauder l'amitié - mais des centaines, voire des milliers, d'artistes qui ont choisi ce média pour se faire un peu beaucoup connaître. Et si j'en parle aujourd'hui, c'est parce que je dois bien reconnaître que j'ai découvert pas mal d'artistes, essentiellement des chanteurs et chanteuses en langue française, que je n'aurais jamais découvert autrement. J'ai toujours été à la recherche de chanteurs inconnus. La radio n'est que rarement un moyen efficace à ce niveau, car c'est plutôt le lieu pour la musique formatée. Alors, j'ai abondamment utilisé la Médiathèque ou encore l'achat de disques de chanteurs inconnus mais qui me semblaient intéressants. L'ennui, c'est que cela ne permet de découvrir que ceux qui ont fait des disques. J'ai aussi découvert des artistes dans divers spectacles, mais je ne suis pas assez branché pour le faire vraiment.

Avec MySpace, un tout autre univers s'offre à qui le veut : on peut passer d'un artiste à un autre, écouter une chanson ou une autre, se laisser tenter, revenir, ou abandonner. J'ai écouté tous les artistes qui sont devenus mes amis. Ne sont devenus tels que ceux et celles qui quelque part me plaisaient. Ils ne sont pas tous géniaux, mais ils ont quelque chose auquel j'ai été sensible : le texte, la voix, la musique, l'ambiance… toutes ces choses qui font que la chanson est une richesse irremplaçable.

Et parmi tous ces "amis", il y en a qui m'ont plus encore touché. Cela n'engage que moi. Mais rien que pour ceux-là, mon parcours sur MySpace en valait la peine. N'hésitez pas à les découvrir vous-même, et d'aller en écouter d'autres. Voici une liste non exhaustive, classée par ordre alphabétique, de ceux et celles qui ont ouvert la cage aux oiseaux : Clémence Avril, Azul, Bidibule , Boulbar, Cédric, Delphine Chaneac, Coralie Clément, Chloé Clerc, Vincent Delbushaye, Lorène Devienne, Jeuc Dietrich, Dorval, Yannick Duhamel, Face à la mer, Gaëlle, K le Son, Kandid, Khaban, Lana 5 bis, Bastien Lucas, Coline Malice, Mayane, Miss Lily, Mouzanar, Wendy Nazaré, Philine, Charlotte Renoy, Rose, RoxaneK, Staël, Thierry Stremler, Vis à vies, Marie Warnant

Et il y en a encore bien d'autres à découvrir à partir de mon MySpace !

mercredi 14 novembre 2007

Frontière linguistique

(Cliquer sur la photo pour l'agrandir)

Un des grands reproches que font les Flamands aux francophones (du moins ceux qui habitent en Flandre), c’est qu’ils ne sont même pas capables d’apprendre la langue de la région dans laquelle ils vivent.

Les Flamands ont tout à fait raison : lorsqu’on vit dans une région, la moindre des choses est d’en apprendre la langue. Si j’allais vivre dans un pays où on ne parle pas le français, j’imagine qu’après 10 ans je parlerais la langue du pays. Par nécessité.

Cela fait 21 ans que je vis en Flandres… et j’avoue que mon néerlandais n’est pas excellent. Cela ne veut pas dire qu’il est nul, mais enfin, je ne suis pas bilingue. Comme beaucoup de francophones qui sont à peu près dans la même situation que moi.

Oui, je vis en Flandre. Le long de la frontière qu’on dit « linguistique ». Sur la photo aérienne, j’habite au point bleu du milieu de l’image. La ligne rouge est bien sûr la frontière linguistique : tout ce qui est au nord de la ligne est en Flandre et tout ce qui est au sud est en Wallonie. Je vis dans une enclave : que ce soit à l’ouest, au sud ou à l’est de mon domicile, on est en Wallonie et on parle français. On ne parle flamand qu’au nord. La largeur de l’enclave est d’environ 3 km. Bref, j’habite en Flandres par accident.

Mais l’important n’est pas là. La réalité, c’est que je ne dois quasiment jamais parler flamand. La ville la plus proche est Wavre, du côté francophone. Je travaille à Louvain-la-Neuve, du côté francophone. Le village d’Ottenburg est à côté de chez nous : nous y faisons quelques courses. Tous les commerçants pratiquent les deux langues indifféremment. La plupart du temps (c’est-à-dire rarement), je leur parle en français, mais je reconnais que je pourrais le faire en néerlandais. Ce serait plus logique (sauf quand la caissière de l’épicerie est elle-même francophone !). Les seuls moments où le flamand est indispensable, c’est pour les contacts officiels avec la commune. Quelques mots par an… et on peut se comprendre autrement pour de nombreuses opérations.

En d’autres termes, il n’y a pas de raison impérieuse de maîtriser le néerlandais, puisque je ne l’utilise quasiment jamais. La plupart des francophones de la périphérie sont dans le même cas : ils habitent en Flandre, mais travaillent à Bruxelles ou en Wallonie, vivent entourés de francophones, etc. J’imagine que certains d’entre eux sont tout à fait opposés à l’idée d’apprendre le néerlandais. Si c’est le cas, c’est une attitude particulièrement stupide. Les autres n’y sont pas opposés, mais ne peuvent se situer dans un apprentissage fonctionnel.

Pour moi, le réel problème réside dans cette frontière linguistique que les flamands voudraient voir tracée sur le sol. Mais les frontières ne sont jamais tracées : ce sont des lignes imaginaires. Sauf lorsqu’elles séparent des « ennemis » : j’ai vu, il y a quelques temps déjà, la frontière entre l’Allemagne de l’Ouest et l’Allemagne de l’Est. Ce n’était pas une frontière virtuelle ! J’espère que la frontière linguistique ne deviendra jamais une ligne de démarcation, concrétisée par des barbelés et surveillée par des miradors.

Je ne dis pas que la frontière linguistique ne doit pas exister. Des frontières, il y en a partout. Mais je dis qu’elle ne doit pas devenir un carcan, ni d’un côté ni de l’autre. Je ne suis pas sûr de pouvoir être entendu !

jeudi 8 novembre 2007

Novembre

FMG © 2007

Novembre est un mois difficile. Il commence par changer d’heure. Ça ne fait qu’augmenter le temps de noirceur ! Le reste du temps, il va passer son temps à diminuer le temps !

Alors, c’est au mois de novembre qu’on voit apparaître un peu partout du spleen, des dépressions, des ruptures, des disputes, des vides… La lumière commence à manquer, et ça n’est bon pour personne. Les réverbères ont beau s’allumer ci et là, la vérité est cruelle et évidente : il fait sombre.

Sauf quand le soleil brille. Alors, il promène ses rayons dans nos vallons et illumine de mille lueurs les feuilles qui sont en train de s’endormir. C’est un véritable joyau que nous offre alors novembre ! Voit-on une telle beauté à un autre moment de l’année ? Novembre est superbe.

Cette vérité n’est pas simple à dire à tout le monde. Quand la bruine étale son manteau sur nos silences, on a parfois juste envie de se blottir au creux de son lit, sous une chouette couette.

J’ai lu un conseil extraordinaire : un bon moyen pour lutter contre la noirceur de novembre, c’est de s’habiller en jaune… La couleur du soleil !

Coloriez votre vie… mettez du jaune, même si votre tête est un peu noire et si la vie vous met en peine ou en colère rouge. Du noir, du jaune, du rouge… les couleurs de l’autodérision, de l’entente cordiale… Colorions notre vie !

mercredi 7 novembre 2007

Ils ont perdu la boule…

Ainsi donc, aujourd’hui, les flamands ont voté unilatéralement, en Commission de l’Intérieur, la scission de l’arrondissement Bruxelles-Halle-Vilvoorde. La scission en soi n’a pas beaucoup d’importance. Mais le fait que tous les partis flamands se soient associés, sauf les écologistes mais y compris l’extrême-droite la plus repoussante, pour imposer leurs vues aux francophones, au mépris de toute idée de consensus à la belge, est profondément révoltant.

Sans doute, tout cela n’est-il qu’un immense jeu politique. Mais il n’empêche, le jeu devient dangereux.

L’atomium, symbole de notre pays, est une construction qui défie les lois de l’apesanteur. Un cube parfait, planté sur sa pointe. Neuf boules, unies par des tuyaux de passage. Neuf boules comme les neuf provinces belges. (D’accord, aujourd’hui, il y en a dix… le Brabant a été partagé en deux… mais alors, c’est peut-être justement cette dixième boule qui a été perdue !). Il suffit d’enlever une des boules pour que la construction ne soit plus parfaite, n’ait plus de sens, soit fragilisée. Surtout si c’est la boule centrale : le noyau. Enfin bref, il suffit de perdre la boule pour sombrer dans le plus mauvais des scénarios.

Le pire, c’est qu’ils pensent tous avoir raison. Ce sont bien sûr les autres qui ont tort. Francophone vivant en Flandres, je ne me retrouve pas dans les positions rigides et closes, ni des flamands, ni des francophones. Mais je sais qu’ils détiennent chacun une part de vérité. Ou plutôt que la vérité de chacun n’est pas nécessairement mauvaise. Sauf celle des extrémistes du Vlaams Belang, et de ceux qui s’y associent.

Je n’ai pas la solution au problème. Mais je crois que pour trouver celle-ci, il faut que chacun fasse un bout de chemin vers l’autre, en acceptant de ne pas voir satisfaites toutes ses revendications. La solution ne peut être que dans le dialogue. Un vrai dialogue. Ouvert. Respectueux.

Mais ce dialogue est-il encore possible ? De chaque côté, les partis se sont trop engagés dans un sens. Ils ne peuvent accepter de perdre la face. Alors, à défaut de face, ils perdent la boule. Et quand on perd la boule, on se perd surtout soi-même.

dimanche 4 novembre 2007

Viendra de ce côté

Jean-Louis Humblet © 1978

Viendra la terre des épousailles du temps
Où le voyageur s'habillera de voiles d'antan ;
L'aveugle lumière caressera nos corps de larmes,
Et nos mains éteindront le cri de nos armes.

Il y aura du feu de ce côté.

Viendra l'heure des sans-avenir, des culs-de-tête ;
Les galons et autres prestiges manqueront la fête.
Peut-être qu'au milieu de cet océan, sur l'île,
Trouverons-nous place, toi, moi ; les autres où seront-ils ?

Il y aura du vin de ce côté.

Viendra encor le silence, le regard, le sourire.
L'ivresse embrassera les corps qui sauront se pétrir ;
Enfin, le vent promènera les lèvres du baiser,
Lui au moins connaît l'unique richesse : aimer.

Il y aura la vie de ce côté.

FMG © 1978

vendredi 2 novembre 2007

Timgad, ville ensevelie

FMG © 2007

De passage en Algérie, dans la région de Batna, j’ai eu l’occasion de visiter les vestiges de la ville romaine de Timgad. Assez impressionnant : plus de 12 hectares de ruines. Fondée par l’empereur Trajan, à la fin du 1er siècle de notre ère, cette ville a – semble-t-il – été surtout une immense maison de repos pour les militaires retraités. Elle en a en tout cas l’aspect rigoureux : rues bien droites et bien larges, laissant peu de place aux méandres de ruelles qui risqueraient d’apporter désordre et rêverie. Ce qui n’a pas empêché quelqu’un de graver sur une pierre du forum cette inscription célèbre : « Venari, lavari, ludere, ridere, occ est vivere ». Chasser, aller au bain, jouer, rire, ça c’est vivre !

Ces vestiges à perte de vue sont en soi impressionnants. Mais j’avoue avoir plus encore été impressionné par la fin de cette ville, dont on connaît peu de choses mais qui interpelle. Lorsque la ville fut redécouverte, en 1765 pour la première fois puis à partir de 1851 pour des fouilles plus systématiques, elle était entièrement recouverte. Des colonnes majestueuses du Capitole, seuls deux ou trois mètres émergeaient. Il faut être sur place pour se rendre compte de ce que cela signifie. Ces colonnes ont plus de 10 mètres de hauteur ! En d’autres mots, cette ville a un certain moment été rayée de la carte et recouverte d’une couche de plus de 5 mètres. De quoi était composée cette couche ? Sans doute des ruines de la ville elle-même. À la question que je lui posais, le guide qui nous accompagnait a été des plus évasifs : il y aurait eu un ou deux tremblements de terre… C’est fort vraisemblable. La terre tremble, les constructions s’effondrent, la vie et la ville disparaissent, et petit à petit sans doute, le vent transporte du sable et de petites pierres qui viennent recouvrir de leur chape ces vestiges qui finissent par ne plus exister. Possible ! Il apparaît en tout cas que l'histoire de l’abandon complet de cette ville ne peut actuellement pas être écrite faute de source historique ou archéologique. On ne peut dès lors que fantasmer sur la manière dont une immense cité est recouverte d’une couche de silence qui la fait disparaître pendant des siècles.

En réalité, cette ville risque bien à nouveau de disparaître. Le site, bien que classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1982, n’en finit pas de se détériorer… comme si l’histoire était vraiment un éternel recommencement.

Une morale à tout cela ? Oui, bien sûr : nous sommes bien peu de choses. Toute une ville peut disparaître, sans qu’on sache pourquoi. Volonté des dieux ? Volonté de quelques hommes ? Volonté d’un peuple ? Allez savoir ! Les hommes disparaissent, au gré du vent et du sable. Qui sont-ils, que sommes-nous, au bout du compte ?