samedi 31 octobre 2009

Taxe d’immatriculation et vie privée

Le jour où je reçois mon invitation annuelle à payer ma taxe d’immatriculation, la presse annonce que cette taxe est perçue illégalement, comme l’a décidé la Cour d’appel d’Anvers ! En réalité, l’administration fiscale peut réclamer la taxe parce qu’elle reçoit des informations de la part de la Direction pour l’Immatriculation des Véhicules (DIV). Or, cette transmission automatique est en violation de la loi sur la protection de la vie privée !

Cette information me pose deux questions. La première – la plus naturelle – est bien sûr de savoir si, dans ces conditions, je vais payer ma taxe d’immatriculation. Ma réponse est clairement « oui » ! Cela me semble bien la moindre des choses ! J’utilise un véhicule qui pollue et qui use les routes construites par la collectivité. Il me semble normal de payer ma contribution à la lutte contre la pollution et à la mise en œuvre de politiques de mobilité efficaces pour le bien-être de tous. Même si je n’aime évidemment pas payer trop d’impôts et autres taxes, je ne vois pas comment une société pourrait fonctionner autrement. Être taxé, c’est être solidaire. Et je suis de ceux qui pensent que plus on gagne d’argent, plus on en a, plus on devrait payer des impôts. C’est donc par exemple tout à fait normal de payer une taxe d’immatriculation plus élevée lorsqu’on dispose d’un véhicule plus puissant que d’autres (ce qui n’est pas mon cas !).

L’autre question est celle de la protection de la vie privée. Dans notre société de l’information, il est effectivement important de mettre en place des dispositifs qui évitent les dérives. Dernièrement, j’ai été offusqué de voir que la banque qui gère les comptes de l’entreprise pour laquelle je travaille détenait des informations personnelles qu’elle n’avait pas, selon moi, à avoir puisque je n’ai avec elle aucun lien personnel. On peut donc supposer (est-ce le verbe idoine ?) que des tas d’informations personnelles circulent un peu partout dans des bases de données publiques ou privées. Il faut y être attentif, et la loi sur la protection de la vie privée est à cet égard un outil essentiel. Il me semble cependant qu’il ne faut pas être paranoïaque ! Qu’une administration transmette à une autre une information ponctuelle dont elle a besoin pour fonctionner, cela me semble aller de soi et faciliter la vie des gens. Y voir une violation de la vie privée me semble exagéré (même si formellement, cette transmission est peut-être en violation avec la lettre de la loi).

« Nous avons neuf mois de vie privée avant de naître, ça devrait nous suffire. » déclarait Heathcote Williams. Ça n’engage que lui, mais ça mérite réflexion et interrogations !

vendredi 30 octobre 2009

Vous imaginez votre vie sans Internet ?

Aujourd’hui, on allume son ordinateur et de manière quasi instantanée, on est connecté au reste du monde. Tout passe par Internet et on n’imagine plus pouvoir s’en passer.

Internet a même permis l’émergence d’un nouveau pouvoir de pression. Il suffit par exemple de voir comment, en France, les internautes ont réussi à empêcher la nomination du Prince Jean à la présidence de la Défense alors qu’au départ ni les politiques ni les journalistes ne s’intéressaient à cette question qui, vue de Belgique, est anecdotique, mais qui en réalité touche les fondements de la démocratie. Le peuple a désormais le pouvoir d’influencer en ligne directe le destin du monde. C’est un bouleversement historique extraordinaire.

Il n’y a cependant pas tellement longtemps qu’Internet existe. Plusieurs dates jalonnent l’apparition du réseau mondial, mais il semble bien qu’on va en fêter les 40 ans. En 1969, pour la première fois, il y eut une connexion entre les ordinateurs de 4 universités américaines. Pour cela, il avait évidemment fallu qu’on inventa - durant la 2e guerre mondiale - le premier ordinateur et qu'en 1958, le premier Modem permettant de transmettre des données binaires sur une simple ligne téléphonique fit son apparition.

À partir de 1969, les choses s’accélèrent : en 1979, les premiers forums de discussion – ceux-là même qui peuvent influencer le monde et sortir des tas de personnes de leur isolement – sont créés par des étudiants américains.

L’accélération sera ensuite quantitative : en 1989, 100 000 ordinateurs connectés ; en 1999, 200 000 000 ordinateurs ; en 2009, sans doute plus de 2 500 000 000 d’ordinateurs connectés ! Tout cela avec des améliorations qualitatives évidemment, en termes de vitesse et de stabilité des réseaux.

Tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. Internet est sans doute à l’origine de plusieurs dérives. N’empêche, j’ai conscience d’avoir vécu la naissance et l’éclosion d’un outil absolument phénoménal qui n’a pas fini de changer nos vies et dont je n'imagine pas un seul instant pouvoir me passer.

Et vous ?

dimanche 25 octobre 2009

La lumière bleue contre le blues de l’hiver

Point de publicité dans ce billet ! L’outil en question est bien sûr en vente, mais ça me semble quand même bien cher pour un appareil qui devrait pour bien faire être remboursé par la sécurité sociale.

Il y a longtemps qu’on sait que de nombreuses personnes souffrent de dépression hivernale par manque de lumière. On estime qu’ils sont entre 15% et 20% dans nos pays du nord. Mais elles sont sans doute plus nombreuses encore, car beaucoup ne s’en rendent même pas compte.

On sait aussi qu’on peut combler ce déficit de lumière par une exposition à une lumière blanche. D’habitude, il faut pour cela aller dans des centres spécialisés avec des appareils sophistiqués.

Mais voilà que les travaux sur la lumière bleue de Janis Louise Anderson à la Harvard Medical School ont permis de développer un appareil beaucoup plus petit, mais tout aussi efficace, du moins pour le « blues de l’hiver », premier stade de la dépression hivernale. L’exposition à un faible niveau de ce nouveau type de lumière spécifique pourrait – paraît-il - compenser la perte de dynamisme et de moral ainsi que rétablir l’humeur et le tonus estivaux.

Mine de rien, c’est là une excellente nouvelle en ce jour de changement d’heure ! Dommage que ce petit appareil soit si cher (apparemment, un minimum de 250 EUR est requis !). N’empêche, vive la lumière et la luminothérapie !

samedi 24 octobre 2009

Quand l’autorité s’assied

FMG © 2009

Il y a un certain temps que je n’ai plus parlé de Madagascar. Il faut dire qu’on n’en parle pas beaucoup en Europe. Tout au plus peut-on parfois lire un entrefilet de cinq ou six lignes annonçant occasionnellement un nouvel accord.

Pourtant, depuis le début de l’année 2009, il n’y a plus d’accord dans ce pays. Aujourd’hui, grâce à Internet, il est possible de se tenir informé en temps réel à propos d’un pays aussi isolé et éloigné que Madagascar. J’ai principalement deux sources d’information : les sites Sobika et Madagascar Tribune. Je vous conseille d’y jeter un coup d’œil pour vous faire une idée de l’ampleur du désastre.

Car désastre, il y a. Depuis dix mois, le combat des coqs continue, en se moquant pas mal du peuple. Ils étaient 2 coqs au départ. Ils sont désormais à 4 mouvances, et parfois au sein d’une d’entre elles, ils parviennent encore à se disputer. Aujourd’hui, Madagascar a le grand bonheur de disposer de 2 Présidents et de 3 Premiers ministres ! Pendant ce temps, quasiment rien ne bouge pour le peuple. Au contraire, le peuple malgache – aussi merveilleux soit-il – passe de plus en plus d’un état de précarité extrême à un état de précarité… insupportable.

Les autorités – les mouvances - s’assoient périodiquement pour essayer de trouver un accord. Elles le feront encore normalement bientôt, à Addis Abbeba, début novembre. La probabilité de déboucher sur un accord est réduite à sa plus simple expression. Celui-ci ne serait possible que si les coqs acceptaient de s’effacer. Il ne faut pas rêver.

Pendant ce temps-là, les affaires publiques ne peuvent fonctionner que de manière bien imparfaite. Engagé depuis 5 ans dans l’accompagnement d’un projet autour de l’évaluation des acquis scolaires des enfants malgaches, je devais exécuter une nouvelle mission afin de tirer les leçons de la passation du dernier CEPE, en juillet 2009, et de dégager de nouvelles pistes d’action et de formation.

Une telle mission n’avait plus de sens : les nouvelles « autorités » placent leurs gens par-ci par-là, et aujourd’hui les personnes en charge de ce dispositif important, que ce soit au niveau central ou au niveau régional, ont été remplacées par d’autres personnes, qui ne connaissent rien ni aux procédures en vigueur ni – a fortiori – aux projets d’amélioration de la qualité.

Cette situation n’est qu’un exemple de la déliquescence générale qui prévaut désormais dans ce pays. On est en train d’y perdre toutes les connaissances emmagasinées au fil du temps. Je suis convaincu que chaque personne qui se retrouve parachutée dans une nouvelle fonction essaye de l’exécuter de la meilleure manière. La conscience professionnelle malgache est générale et élevée. Mais comment être compétent quand on n’y a pas été préparé, quand la structure ne peut accompagner les démarches à exécuter, quand les autorités sont gentiment assises dans leurs sacro-saintes voitures témoins de leurs soi-disant pouvoirs ?

Pendant ce temps-là, la vie continue… et les espoirs de toute une nation s’envolent au gré des illusions de leurs « responsables » politiques !

dimanche 18 octobre 2009

Le clan des Miros


C’est d’abord un très bel objet. Un vrai livre. Une vraie histoire. L’histoire d’un gars qui aime faire des chansons sans prétentions, qui racontent juste des histoires.

Puis c’est un très beau son. Rien de tonitruant. Juste de la vérité, acoustique la plupart du temps. De vrais instruments. Pas fait pour danser, mais on peut écouter et prendre son pied. Avec une voix claire, pure, chantante.

C’est enfin des textes simples. C’est pas du Brassens, mais peut-être du Souchon. Quoique. C’est pas du luxe, c’est du Luce. Tout simplement.

Je les aime toutes, ces chansons toutes menues. Y a que du bon là-dedans. J’en retire une, pour la beauté du geste. Nantes ! Il n’y est même pas arrivé ! Quelle aventure !
(N'oubliez pas d'arrêter le lecteur automatique de chansons, à droite.)

vendredi 16 octobre 2009

Toutes les cinq secondes

Toutes les cinq secondes, un enfant meurt de faim. Cela fait 288 enfants morts chaque jour. Cent cinq mille cent vingt enfants morts par an. De faim.

Pendant ce temps, nos poubelles regorgent de nourriture. Ne soyons pas simplistes : le problème de la faim dans le monde est loin de se réduire à un combat entre ceux qui mangent au-delà de ce dont ils ont besoin et ceux qui n’ont quasi rien pour s’alimenter.

Il n’empêche, on ne fait pas grand chose pour éradiquer ce problème. Le gouvernement belge a désormais des pouvoirs spéciaux pour lutter contre la grippe AH1N1. Il n’en a malheureusement jamais eu pour lutter contre la faim dans le monde. Ni aucun autre gouvernement.

La Journée mondiale de l’alimentation est là pour nous rappeler ce fléau. Comment peut-on accepter que des gens meurent aujourd’hui de faim ou de malnutrition alors que, globalement, il y a trop d’alimentation. Bien sûr, c’est la crise… mais ne devons-nous pas tout faire pour assurer la sécurité alimentaire mondiale ?

Que pouvons-nous y faire ? Sans doute donner de l’argent aux organisations qui luttent. Chercher aussi à acheter équitable. Puis être conscient de ce qu’on fait lorsque l’on mange. Pas pour se culpabiliser, mais pour être responsable.

Il en va de l’honneur de l’humanité.

mercredi 14 octobre 2009

Balade d'automne

FMG © 2009

Comment résister à l’appel d’une balade autour du lac ? Il faisait beau, mais froid. Ma tête avait besoin de se détendre et mes pieds, sans doute, de marcher. La lumière était lucide et responsable. J’étais seul.

Une vingtaine de minutes suffisent pour faire le tour, à un rythme de promeneur. J’imagine que les joggeurs le font entre cinq à dix minutes. Rien que le simple fait de marcher transporte dans un autre monde, en dehors du temps, proche de la rive, loin des dérives. On finit par ne plus penser à rien, si ce n’est à la richesse des tons automnaux.

L’automne est souvent perçu comme une saison morose. C’est vrai que les jours déclinent, que la froidure s’installe, que la nature s’engrise. Mais « l’automne est le printemps de l’hiver », disait Toulouse-Lautrec. Les couleurs de la vie s’y immiscent et créent un univers à part, éphémère dans le temps, mais lumineux dans sa profondeur. Et quand le soleil se joint à la fête, la tête est en balade.

mardi 13 octobre 2009

So long, Frank !

Il est parti comme il a vécu sa vie : en la flambant ! Mourir à 34 ans, bourré d’alcool et dans les bras d’une belle Sénégalaise… j’en connais d’autres qui seraient prêts à tenter l’expérience !

Frank Vandenbroucke est donc parti sous d’autres cieux. Il y a longtemps qu’il en a vu de toutes les couleurs.

Un cycliste pareil, la Belgique n’en a sans doute jamais eu. Ce ne sont pourtant pas les cyclistes de génie qui manquent à la Belgique. Mais VDB, c’était autre chose. Un talent incommensurable, une verve sublime, une intelligence de course remarquable, une confiance en soi démesurée… Tout cela l’a amené à des victoires inespérées, il y a une dizaine d’années. Puis, ce fut la chute. Sans doute avait-il été trop confiant, en lui et en d’autres. Dopage, drogue, délires… les D de la vie lui ont joué de vilains tours.

Il a continué à y croire. Moi aussi. Chaque année, je me disais « Cette année, c’est l’année de Frank ! Il va gagner à nouveau, retrouver sa place… ». C’est sans doute ce qu’il se disait aussi, comme tant d’autres.

Sa place, il ne l’a jamais retrouvée. Du moins, celle dans le peloton. Ou plutôt, devant le peloton. Aujourd’hui, il a peut-être trouvé – enfin – sa vraie place. J’ose l’espérer en tout cas. Le cœur ému. C’est sans doute cette place-là qu’il aura le plus gagnée : celle dans le cœur de ses milliers de supporters.

Frank Vandenbroucke, « Francesco del Ponte », a vécu.

samedi 10 octobre 2009

J’entends Jarrett, j’arrête tout !

Hier soir, vendredi 9 octobre 2009, j’ai raté Keith Jarrett en solo au Bozar (Palais des Beaux-Arts) ! Et je m’en veux. J’ai appris l’existence de ce concert il y a une semaine. Je me suis dit que ce serait complet… et je n’ai pas cherché à en savoir plus. J’aurais dû. Peut-être aurais-je trouvé une place et n’aurais-je pas raté ce moment exceptionnel.

Il y a une trentaine d’années, Jarrett était aussi pour un soir, dans la même salle. Je n’avais pas de place. Je m’y suis rendu le soir-même, en toute naïveté. Au cinéma, on achète sa place quand on s’y rend ! Je croyais que c’était la même chose pour un musicien de jazz. Cette fois-là, ça avait marché : quelques places s’étaient libérées en dernière minute et j’avais pu en acheter une pour un concert exceptionnel. J’étais heureux : j’avais vu, au moins une fois, le maître jouer un de ces concerts solos qu’il est le seul à pouvoir donner.

Je croyais d’ailleurs qu’il ne faisait plus de concert solo. Il était atteint du syndrome de fatigue chronique et ne parvenait plus à assurer de telles prestations. Apparemment, ce n’est plus le cas. Je m’en réjouis, mais ça me fait encore plus râler d’avoir raté ça !

Keith Jarrett, c’est à lui que je dois la découverte du jazz, ou du moins d’autres musiques. Comme beaucoup, c’est passé par « The Köln Concert », paru en 1975. Une musique envoûtante, qui parle aux tripes, aux sens, aux fantasmes, aux rêves. Jarrett a tout fait : du jazz bien sûr, mais aussi du classique, de la musique world, du folk, de la composition… C’est pour moi un des artistes les plus complets de notre époque. Il a un sens incroyable de la mélodie, de la rupture, du rebond.

Et dire qu’hier soir, il était à quelques kilomètres… Il me reste à espérer que ce concert sorte en CD !

mardi 6 octobre 2009

Illusions auditives

Décidément, je nage en pleine illusion ! Après la finesse d’une illusion d’optique, je me suis laissé prendre aux subtilités des illusions de la certitude, ou plutôt des incertitudes.

Voilà que me tombent dessus des illusions acoustiques, voire des hallucinations. C’est plutôt plaisant. En réalité, c’est un sujet très sérieux, présenté avec qualité sur un site y consacré. Je conseille l’illusion musicale « La mélodie des silences » où, comme son nom l’indique, une mélodie surgit de silences ! Il faut un minimum de sens musical pour comprendre, mais ça vaut le coup d’œil. Euh, plutôt le coup d’oreille !

Beaucoup plus basiques, il y a les hallucinations auditives où l’on entend sans hésiter quelque chose qui ne s’y trouve pas. Le « quelque chose » étant la plupart du temps un peu audacieux !

On nage toujours dans la parfaite illusion, mais cette fois avec le sourire, voire le rire ! Je ne résiste pas à en présenter, sous une forme uniquement auditive, mais aussi avec un support visuel. Je n’y suis pour rien : juste un transmetteur d’illusions. Mais n’est-ce pas ça aussi, un réverbère ?

(N'oubliez pas d'arrêter le lecteur automatique de chansons, à droite.)



dimanche 4 octobre 2009

Incertitudes

FMG © 2003

Sur quoi peut-on avoir des certitudes ? Pas grand chose. En écrivant cela, je n’en suis pas si sûr. Peut-on seulement être certain de ne pas être certain ?

C’est sans doute une question bien oiseuse, qui ne débouche sur rien et ne change rien à quoi que ce soit. J’en conviens. Le problème, c’est que – comme beaucoup d’autres sans doute – il m’arrive d’affirmer certaines choses, qui peuvent paraître « certaines » dans leur expression, mais qui en réalité ne le sont pas. La manière dont je dis ou j’écris les choses semble souvent péremptoire. Pourtant, honnêtement, j’ai bien peu de certitudes… et je ne vois pas comment il pourrait en être autrement.

La vie est éminemment complexe, c’est-à-dire – par définition même de la complexité – remplie d’incertitude. Dans ce ballet vital, il m’arrive même souvent de douter que la vie existe. N’est-elle pas seulement le fruit de ma pensée incertaine ? Encore faudrait-il que ma pensée existe ?

L’incertitude étant permanente, il faut s’en doute se rattacher à certaines convictions. Question de se donner une certaine stabilité. Un terrain n’est réellement mouvant que si je m’avance dessus. Enfin, c’est mon impression… Ai-je raison ?