Jean-Louis Humblet © 1978
Viendra la terre des épousailles du temps
Où le voyageur s'habillera de voiles d'antan ;
L'aveugle lumière caressera nos corps de larmes,
Et nos mains éteindront le cri de nos armes.
Il y aura du feu de ce côté.
Viendra l'heure des sans-avenir, des culs-de-tête ;
Les galons et autres prestiges manqueront la fête.
Peut-être qu'au milieu de cet océan, sur l'île,
Trouverons-nous place, toi, moi ; les autres où seront-ils ?
Il y aura du vin de ce côté.
Viendra encor le silence, le regard, le sourire.
L'ivresse embrassera les corps qui sauront se pétrir ;
Enfin, le vent promènera les lèvres du baiser,
Lui au moins connaît l'unique richesse : aimer.
Il y aura la vie de ce côté.
FMG © 1978
Viendra la terre des épousailles du temps
Où le voyageur s'habillera de voiles d'antan ;
L'aveugle lumière caressera nos corps de larmes,
Et nos mains éteindront le cri de nos armes.
Il y aura du feu de ce côté.
Viendra l'heure des sans-avenir, des culs-de-tête ;
Les galons et autres prestiges manqueront la fête.
Peut-être qu'au milieu de cet océan, sur l'île,
Trouverons-nous place, toi, moi ; les autres où seront-ils ?
Il y aura du vin de ce côté.
Viendra encor le silence, le regard, le sourire.
L'ivresse embrassera les corps qui sauront se pétrir ;
Enfin, le vent promènera les lèvres du baiser,
Lui au moins connaît l'unique richesse : aimer.
Il y aura la vie de ce côté.
FMG © 1978
Impressionnant, très beau poème de Toussaint... ou de tout temps, d'un autre temps : intemporel. Tu as bien fait de le ressortir ; je le découvre.
RépondreSupprimerHasard ou coïncidence, je le lis en entendant les notes du "Jubilate Amen" de Max Bruch.
De plus en plus inspiré, ce blog...