mercredi 12 décembre 2012

12.12.12, 12:12

Nous sommes le 12 décembre 2012. Il est midi et douze minutes ! 12.12.12, 12:12. Nous vivons là un moment extraordinaire, quasi unique. En tout cas, il ne se reproduira pas avant longtemps. Bien sûr, un événement semblable a eu lieu ces 11 dernières années. Mais il faudra désormais attendre l’an 2101, soit 89 années, pour pouvoir avoir un tel alignement de chiffres. Autant dire que tous les lecteurs de ce billet ne revivront plus une telle situation !

C’est vrai que cela ne change pas grand chose à la vie ! À vrai dire, ça ne change même rien du tout. J’aurais pourtant bien compris si les Mayas avaient choisi ce moment pour décréter la fin du monde. Mais non, ils ont banalement choisi le 21 décembre 2012 : « 21.12.12 » ! Avouez, cette date ne ressemble à rien, même s’il y a une certaine symétrie numérique. Cette erreur de casting sera à mon avis assez lourde de conséquence : il y a peu de raison dès lors de penser que ce sera ce jour-là la fin du monde. D’autant plus qu’ils ont oublié de préciser l’heure. Et l’endroit. Car enfin, la fin du monde est-elle annoncée à Anchorage (Alaska, USA) ou à Anadyr (Russie) ? Entre ces deux villes, qu’à peine 1680 km séparent, il y a quand même 21 heures de différence ! Ah, voilà peut-être l’explication du « 21 » !

Rien de tout cela pour aujourd’hui, heureusement. Nous avons le temps de vivre béatement ce moment unique. Une minute en réalité ! Encore heureux que je ne me sois pas arrêté à la seconde près : 12.12.12, 12:12:12 ! Celle-ci n’a duré qu’une seconde (déjà passée de toute façon au moment où vous lisez ce texte).

C’est quand même curieux le temps ! Les moments uniques ne durent jamais qu’un tout petit instant, déjà passé. Quand on y réfléchit d’ailleurs, même le moment présent n’existe pas, puisqu’il est déjà passé. Ce qui fait que finalement tout moment est unique, à la seconde près, puisqu’avant ce moment n’existait pas encore et qu’après il n’existe plus. Est-on vraiment sûr que ce moment présent existe seulement un instant ? Qui pourrait le prouver ? Avec une telle incertitude, il faut bien reconnaître que tout cela est extraordinaire. Intemporel même !

En attendant, moi, ma dure ou belle réalité, c’est qu’en ce jour unique, j’ai un an de plus à mon compteur ! Et j’en suis bien content, même si à chaque année le poids des ans se fait un peu plus sentir. Tant qu’il y a de la vie, il y de l’espoir !

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