mercredi 30 mai 2007

Femme

femme
enfant de l’univers
tu dessines mes rêves
femme
murmure du vent
depuis tant de temps
tu n’as rien que ta vie pour exister
que la couleur de tes yeux pour t’ensoleiller
et si le monde un jour venait à se mourir
il faudrait garder un peu de ton sourire

femme
on t’a tant fait subir
les hontes de l’infamie
femme
que je voudrais me taire
de peur d’être ton frère
mais je voudrais surtout dire ces soleils
qui sans toi ne seraient pas pareils
ces chansons qui n’arrêtent de libérer mon corps
quand j’entends ton nom je me sens bien plus fort

il y a tant de choses à te dire
pour te faire comprendre combien tu respires
le souffle de la vie la lumière de l’amour
que je suis bien petit devant l’éclat de ce jour

femme
sans toi que serais-je
qu’un immense malaise
femme
tu inondes la terre
d’une étrange lumière
et nous avons ensemble un monde à bâtir
où chacun doit se sentir libre
et si l’homme et la femme unissent leurs bras
je te jure qu’on y parviendra

FMG © 1981

2 commentaires:

  1. Comme c'est beau ça...
    tu n'aurais pas dû t'arrêter d'écrire !
    et tu fais bien d'y revenir...

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