Ce message 100 ne correspondra pas à 100% à ma situation concrète actuelle, mais il témoigne de mon état d’esprit, et c’est le plus important. Il ne sera pas non plus à 100% une production personnelle, puisque – une fois n’est pas coutume – je ferai appel au texte d’un autre. François-Marie Arouet, mon homonyme dont le patronyme me sert de pseudonyme sur l’encyclopédie Wikipédia. Il est d’ailleurs lui-même plus connu sous son pseudonyme : Voltaire. Je le savais libre d’esprit, mais je le croyais bien austère. Jusqu’au jour, cet été, où j’ai découvert ce texte « Ce qu’il faut pour être heureux ». Il y dit de bien belles et libres vérités, celles que moi aussi je souhaiterais dire. Alors, voilà :
Il faut penser ; sans quoi l'homme devient,
Malgré son âme, un vrai cheval de somme.
Il faut aimer ; c'est ce qui nous soutient ;
Sans rien aimer il est triste d'être homme.
Il faut avoir douce société,
Des gens savants, instruits, sans suffisance,
Et de plaisirs grande variété,
Sans quoi les jours sont plus longs qu'on ne pense.
Il faut avoir un ami, qu'en tout temps,
Pour son bonheur, on écoute, on consulte,
Qui puisse rendre à notre âme en tumulte,
Les maux moins vifs et les plaisirs plus grands.
Il faut, le soir, un souper délectable
Où l'on soit libre, où l'on goûte à propos,
Les mets exquis, les bons vins, les bons mots
Et sans être ivre, il faut sortir de table.
Il faut, la nuit, tenir entre deux draps
Le tendre objet que notre coeur adore,
Le caresser, s'endormir dans ses bras,
Et le matin, recommencer encore.
Voltaire, 1694-1778
Malgré son âme, un vrai cheval de somme.
Il faut aimer ; c'est ce qui nous soutient ;
Sans rien aimer il est triste d'être homme.
Il faut avoir douce société,
Des gens savants, instruits, sans suffisance,
Et de plaisirs grande variété,
Sans quoi les jours sont plus longs qu'on ne pense.
Il faut avoir un ami, qu'en tout temps,
Pour son bonheur, on écoute, on consulte,
Qui puisse rendre à notre âme en tumulte,
Les maux moins vifs et les plaisirs plus grands.
Il faut, le soir, un souper délectable
Où l'on soit libre, où l'on goûte à propos,
Les mets exquis, les bons vins, les bons mots
Et sans être ivre, il faut sortir de table.
Il faut, la nuit, tenir entre deux draps
Le tendre objet que notre coeur adore,
Le caresser, s'endormir dans ses bras,
Et le matin, recommencer encore.
Voltaire, 1694-1778
Bravo M. Voltaire ! C'est bien joliment dit. Je suis assez d'accord avec ce François-Marie là. J'y ajouterais : être bien dans son corps, le bonheur de bouger dans un corps en bonne santé. Et donner la vie (et l'amour, et tout ce qui va avec) à un enfant (ou plusieurs). Et puis... il a oublié la musique ! Tous les arts, mais surtout celui-là.
RépondreSupprimer100 messages, Réverbères ! ça se fête, comment dit-on ça ? bon anniversaire ? félicitations ?
Soyons sincère : c'est toujours un plaisir de te lire... alors, si ça te plaît aussi, continue !
Tous ces mots l'un derrière l'autre, ce ne sont finalement que des mots...
RépondreSupprimerEt puis..., et alors..., qu'est-ce qu'on en fait.... !!!
Mais on les vit, tout simplement !
RépondreSupprimerC'est déjà pas si mal que ça !