samedi 9 février 2008

Il suffit d’un peu de bleu…

FMG © 2008

Il suffit d’un peu de bleu et tout revit. Chacun remise ses souffrances. Chacun profite de cette lumière nouvelle qui vient chasser les gris des jours brouillardeux et les noirs des nuits glaciales.

Cela ne m’a pas empêché de prendre un coup de froid et de me retrouver avec une laryngite à syndrome rhinique ! Il me fallait passer par la pharmacie. Pas de chance : le samedi est le jour préféré de la plupart des malades pour faire leurs courses en pilules, gelules et sirops divers. Bref, le samedi, il faut s’armer de patience pour aller faire la file dans l’officine. Quand j’y entrai, quelle surprise : personne, si ce n’est la pharmacienne avec son sourire enjôleur. Toute contente de me voir : depuis ce matin, c’est le calme plat. Comme si les malades n’étaient plus malades. D’ailleurs, elle me raconte que son mari – ah, il y a un mari ! – a été ce matin chez le dentiste et que le client précédent – oui, je sais, normalement, on parle de « patient », mais je préfère la réalité du terme « client » -, bref le client précédent a tout simplement oublié de venir ! Sa rage de dents n’était plus qu’un lointain souvenir auquel il était devenu inutile de consacrer un peu de temps et d’argent.

Il suffit d’un peu de bleu et tout s’illumine. Chacun va se promener ou jardiner quelque peu. Chacun profite de la chaleur des rayons lumineux pour oublier que les arbres sont encore noirs et nus.

Suis-je donc condamné à ne parler que de la pluie ou du beau temps, comme tout un chacun ? Sans doute est-ce là la banalité de l’existence ? Mais un des charmes de nos pays n’est-il pas de bénéficier de quatre saisons bien marquées, bien distinctes, même si elles ont tendance ces derniers temps à bouleverser leurs bonnes vieilles habitudes ? Et voir renaître la lumière alors que nous ne sommes jamais qu’au début du mois de février, c’est toujours un miracle. C’est d’ailleurs bien le sens des carnavals de chez nous : faire un pied de nez au bonhomme hiver. Et si le mystère de l’organisation temporelle des années religieuses a fait tomber le mardi gras fort tôt cette année, ce n’est peut-être pas un hasard. Pas un signe non plus. Juste une réalité.

Il suffit d’un peu de bleu et tout reprend sens. Chacun se love dans la lumière. Chacun retrouve un peu du sel de sa vie pour s’ouvrir aux autres, à la nature, à l’universalité de nos rêves humains.

2 commentaires:

  1. Il faut croire que tu es en phase avec Lali et Denise, le même jour :
    http://lali.toutsimplement.be/?p=3897
    (avec le réverbère en plus, sur leur photo !!!)

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  2. Bonjour Réverbère et merci pour ton gentil commentaire chez Lali pour ma photo avec le réverbère. Je viens de le lire.

    En effet, j'aime bien le ciel bleu, les nuages aussi. Lorsque je me promène, j'ai souvent le nez en l'air pour voir ce que je pourrais photographier.

    Je n'ai pas de blog mais je reviendrais.

    A bientôt

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