mercredi 13 août 2008

Heureuse verdure

FMG © 2008

New York est – c’est le moins qu’on puisse dire – une ville trépidante, gigantesque, démesurée, bruyante, époustouflante. Comme beaucoup d’autres grandes villes (je pense par exemple à Paris ou à Bruxelles), New York connaît son havre de paix : Central Park.

Il faut s’y promener pour comprendre combien ce lieu est important. Situé au cœur de la ville, il lui offre cette douceur indispensable, cette verdure lumineuse, cette vérité onirique. Chacun y trouve ce qu’il cherche : du calme, de la vie, de l’art, du sport, de la musique, du soleil, de l’histoire, de l’eau, de l’amour, sans oublier les hot-dogs et autres bretzels…

Il faut s’y arrêter pour sentir la vie dans toute sa simplicité. Je me souviens de ma première visite à Big Apple, il y a bientôt 30 ans : je n’avais pas été trop surpris par les immeubles après les avoir tant vus en photo, à la télévision ou au cinéma. Mais, en toute naïveté, j’avais été étonné de constater qu’au bas de ces tours vivaient aussi des personnes, que c’étaient même ces personnes qui étaient la véritable attraction de NYC. S’arrêter dans Central Park et observer les personnes qui y prennent du bon temps, c’est se rendre compte que ces personnes sont comme vous et moi. Elles aiment la douceur de vivre, elles profitent de la fraîcheur subtile, elles rient de la pureté furtive, elles soupirent d’aise ou de fatigue, elles rêvent de nuits câlines ou d’aurores sereines, elles transpirent sous l’effort, elles sourient à l’enfant qui s’anime, elles hument la profondeur de l’air, elles caressent la douceur de l’herbe, elles se parlent et se regardent dans la discrétion d’une rencontre singulière ou dans la joyeuseté d’une compagnie plurielle… Comme vous et moi.

Ces moments de quiétude donnent à la vie un goût de plénitude candide et de nitescence diaphane.

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