vendredi 19 janvier 2007

Tempête

© Marianne Hpto

Quand la tempête gronde, il vaut mieux se mettre à l'abri, s'asseoir au coin du feu, et attendre que cela passe. Après la tempête, il y a toujours le calme.

Une grande tempête a frappé l'Europe. Laissant derrière elle un bon paquet de victimes, de personnes pour qui la vie a basculé dans un sens ou dans un autre. Il n'est pas toujours possible ni utile de se mettre à l'abri, s'asseoir au coin du feu, et attendre que cela passe.

À travers et au-delà de cette grande tempête, de milliers de petites tempêtes ont aussi œuvré, sans trop savoir pourquoi ni comment. Ces petites tempêtes sont tout aussi insidieuses, si pas plus. Elles sont relativement immatérielles, mais font autant de dégâts. Il faudrait aussi se mettre à l'abri, s'asseoir au coin du feu, et attendre que cela passe. Mais on ne les voit pas toujours venir et elles viennent souvent de là où on ne les attendait pas.

Quand les tempêtes - petites ou grandes - grondent, il vaut mieux se mettre à l'abri, s'asseoir au coin du feu, et attendre que cela passe. Après les tempêtes, il y a toujours le calme.

3 commentaires:

  1. Après le vent, revient toujours le calme, merci de le rappeler : ça me parle, ces petites et grandes tempêtes !
    Joli symbole, après le feu : les éléments ont toujours quelque chose à nous dire.

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  2. ... et le calme avant la tempête... de Charybde en Scylla...
    éternel recommencement...

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