On peut être fort, bien sûr. Mâle jusqu’au bout des ongles. Mal au plus profond de soi. Et se sentir toujours un peu se noyer.
Il ne faut pas grand chose. Quelques paroles. Quelques insinuations sournoises. Quelques décisions qui vous déresponsabilisent. Et le doute s’installe pour commencer son petit bonhomme de chemin. D’aucuns parleraient de harcèlement moral. Mobbing en anglais. Mais ces mots sont sans doute trop forts.
Cela fait partie de ce sinistre jeu. Ce qui n’est finalement peut-être qu’un peu de stress professionnel, bien nécessaire en réalité pour être performant, peut parfois être interprété de manière plus apocryphe. Alors, l’esprit commence à gamberger, à ne plus tout maîtriser. Et des paroles banales peuvent semer le trouble sans même qu’on s’en rende compte. Lorsque les graines du trouble germent, on se demande d’où viennent ces fleurs maudites, sans qu’on puisse vraiment en reconstituer le parcours. C’est bien là la difficulté : rien n’est sûr en ces moments. Nul ne peut affirmer qu’il y a volonté délibérée ou non de nuire, de creuser un lit de souffrance. Et comme on n’est sûr de rien, on laisse couler… Il y a tant de choses plus importantes ! Quoique !
Ces mots eux-mêmes ne sont qu’un coup de blues - il en fallait un. Existent-ils vraiment ? Sur quoi se fondent-ils de réellement palpable ? Allez savoir ! Ce n’est sans doute qu’une représentation des choses. Faut-il vraiment en tenir compte ?
Le vent soufflera demain.
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