lundi 26 mai 2008

Fatigue, quand tu nous tiens

FMG © 2008

Je suis fatigué. Très fatigué. Les jambes sont lourdes. Les yeux peinent à rester ouverts. Le cerveau n’a pas la même vitesse que d’habitude. La mémoire des actions pratiques montre quelques défaillances. La régulation thermique corporelle n’est pas très optimale.

Je suis fatigué, et le fait de le savoir me fatigue encore plus. Est-ce un cercle sans fin ? Une condamnation inéluctable ? Je ne le crois pas. Je sens bien qu’il y a encore en moi de l’énergie. J’ai toujours des projets. Je les mets en œuvre. Je m’active comme d’habitude. Et je n’ai pas l’intention d’abdiquer. Même si la fatigue est là, toujours présente, lancinante, tranchante.

Il faut vivre avec elle. Elle finira bien par passer. Du moins je l’espère. Sans doute faut-il lui donner l’occasion de disparaître. S’en donner les moyens. J’y pense, mais il y a bien sûr mille raisons de ne pas concrétiser. La première de ces raisons étant la fatigue elle-même. Car c’est fatigant d’être fatigué.

Heureusement, autour de moi, je rencontre quelques allumeurs de réverbères qui m’aident à tenir le coup. Tellement bien qu’ils ne se rendent peut-être pas compte que je suis fatigué. Mais il faut l’affirmer bien fort : la fatigue, ça ne devrait pas exister. C’est trop épuisant.

2 commentaires:

  1. Comme je suis d'accord avec vous ! Cela ne devrait pas exister.
    Mais vous bougez beaucoup et cela s'explique...

    Tous mes voeux, donc, si ce n'est de rétablissement, d'énergie renouvellée...

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  2. Hum... C'est vrai qu'en ce moment, tu cavales pas mal. A cela s'ajoutent les aléas du quotidien et des journées forcément trop courtes pour tout ce que l'on aurait à faire si on s'en sentait le courage.
    Gros coup de fatigue qui t'obligera forcément, bon gré mal gré, à passer quelques nuits réparatrices. Ou à souffler tout simplement. Plus facile à dire qu'à faire. Comment se projeter dans l'énergie, le dynamisme quand on est si épuisé... C'est là tout le mystère... Mais courage !

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