Les livres restent cependant des trésors inestimables. La bibliothèque de l’Université de Lehigh (Bethlehem, USA), construite en 1887, est là pour nous le rappeler. Je n’étais plus entré depuis longtemps dans une bibliothèque universitaire. Ou du moins pas avec une telle majestuosité. Quand on pénètre dans ce sanctuaire du savoir, on est directement pris par la force des livres. C’est un phénomène exceptionnel. Les livres ont un pouvoir sacré. Rien que par le fait d’exister. Par la réalité de contenir tous ces mots. Ce ne sont que des lettres dessinées et imprimées, mais elles constituent toute la richesse du monde.
Que serions-nous sans les livres ? Quels qu’ils soient. Du roman policier à l’encyclopédie scientifique, du livre de recettes au manuel scolaire, de la bande dessinée au recueil de poésie. Il n’y a pas de livre inutile. Certains sont certes moins passionnants, d’autres moins instructifs. Mais ils ont tous leur raison d’être et donnent à la vie une profondeur inédite.
Il m’est sans doute déjà arrivé de jeter un livre. Il y en a trop. Enfin, c’est une manière de parler (ou plutôt d’écrire). Il n’y aura sans doute jamais assez de livres. Mais on en recueille tellement de gauche à droite qu’on ne sait parfois plus trop qu’en faire. J’ai cependant plutôt tendance à les garder. Même s’ils ne me servent plus à rien.
Enfin bref, je voulais seulement dire que pénétrer dans un temple de lecture est une expérience extraordinaire. Même quand ce sont les marchands qui gèrent le temple (ce qui n’est certainement pas le cas à Lehigh).
Cela dit, n’en déplaise à qui en prendra ombrage, je suis assez d’accord avec Prévert :
J’aime mieux
tes lèvres
que mes livres.
tes lèvres
que mes livres.
Un message inspiré !
RépondreSupprimerLa photo aussi, lumineuse, très belle !
Très belle photo en effet, et... je suis pleinement d'accord avec vous, pour les livres, pour les lèvres...
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