mardi 2 novembre 2010

Travailler en congé…

Quelques jours de congé pendant cette semaine de Toussaint. Ce ne sont pas vraiment des congés d’ailleurs, mais des jours de « récupération ». Cela signifie que j’ai travaillé des jours où je ne devais normalement pas le faire et que j’essaie de régulariser la situation.

« Congés » ? Ce n’est pas vraiment le cas. Je n’arrête pas pour le moment de gérer quelques projets qui ne peuvent attendre. C’est le revers de la médaille avec Internet : mon courrier électronique professionnel aboutit sur mon ordinateur professionnel, mais c’est un portable et c’est aussi lui que j’utilise dans le cadre de ma vie privée. Je pourrais bien sûr empêcher l’arrivée de ces courriels intempestifs, mais il se fait qu’effectivement, certains projets ne peuvent pas vraiment attendre.

Le travail est une réalité bien complexe. Il est de bon ton de se plaindre de son travail et de ne rêver qu’à une seule chose : ne plus travailler. À cet égard, je suis, comme les autres, « socialement correct » !

Le travail est aussi un contexte dans lequel on peut s’épanouir, participer à des projets extraordinaires, rencontrer des gens… et surtout ne pas s’enfermer sur soi-même. Une vie sans projet professionnel doit être bien morne. Quelque part, c’est là qu’on se réalise.

Le tout est de trouver le juste équilibre entre une vie professionnelle accaparante et une vie privée qui se laisse accaparer. Cet équilibre n’est pas facile à construire. Il évolue au fil du temps aussi, pas nécessairement au bon moment d’ailleurs. Aujourd’hui, j’aspire et je me sens plus à même à laisser dans ma vie une place importante à ma vie privée, au détriment de ma vie professionnelle. Plus qu’il y a une quinzaine d’années en tout cas. Alors que c’est peut-être à ce moment-là que mes enfants auraient eu le plus besoin de ma présence et de ma disponibilité. Travail et enfants sont difficiles à concilier.

Je veux aujourd’hui être plus disponible… mais le suis-je plus pour autant ? Les projets n’attendent pas. Il faut rebondir au bon moment. Bien sûr, personne n’est irremplaçable et je ne le suis certainement pas. Mais si je ne fais pas ce que je fais, qui le fera ?

2 commentaires:

  1. Donc, tu récupères des jours de congés pour récupérer tes jours travaillés, mais au lieu de récupérer, tu récupères du travail à faire ? :D

    Bon... Ça vaut bien un bisou, tout ça !

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