Quatre paraphes, deux petites signatures au bas d’un bout de papier, 60 secondes chrono, et voilà une longue histoire qui se termine. Celle-ci ne fut pas un long fleuve tranquille et j’avoue y avoir perdu quelques heures de sommeil, ainsi sans doute que quelques touffes de cheveux.
Mais voilà, on y est… et c’est très bien ainsi. Cette histoire – peu importe ce sur quoi elle porte exactement – est avant tout une histoire de confiance. Confiance dans l’autre, confiance dans l’avenir, confiance dans les autres, confiance dans la solidité des liens. Mine de rien, la confiance, ce n’est pas rien ! Et rien que pour ça, l’histoire valait la peine d’être vécue !
Le bout de papier signé est un aboutissement et la fin d’un épisode. L’histoire n’est pas réellement terminée, mais elle se présente sous les meilleurs auspices.
L’objectif atteint aujourd’hui est poursuivi par de nombreuses personnes, avec raison. Le chemin que j’aurai parcouru pour y arriver est simplement un peu plus long que la normale et certainement plus original (ce qui n’est pas pour me déplaire).
Cet objectif atteint, je me pose inévitablement la question de savoir à quoi servait-il de l’atteindre. Bien sûr, il y a des raisons très matérielles, très concrètes, très prosaïques. Elles ont leur importance. Mais eu égard au temps – à l’infinie complexité du temps – le moment présent n’a-t-il pas seulement et surtout sa force d’être ?
Ce soir, je suis heureux et apaisé. Pourtant, je ne sais trop que la labilité de ces petits riens n’a d’égale que l’incertitude des visées prémonitoires.
Alors, prenons le temps comme il vient et réjouissons-nous de ces deux signatures. D’ailleurs, elles nous ont valu champagne et festin – court, simple, mais exquis ! Que rêver de mieux ?
Tu as acheté une exploitation agricole ou quoi ?
RépondreSupprimerUn petit pas pour l'homme mais un grand pas pour nous.
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