Éduquer un enfant, c’est l’éveiller, l’instruire, le former, l’initier sans dogmatiser, éclairer des chemins à prendre, dévoiler des trésors de la vie, révéler le sens des mots et des regards, expliquer encore et encore, montrer deux fois plutôt qu’une, répéter inlassablement les mêmes conseils…
C’est le préparer à affronter la vie – sa vie – et lui donner le désir… le désir d’apprendre, le désir de l’autre, le désir de se construire, le désir d’avancer seul…
C’est le caresser, le cajoler, le dorloter, le gâter parfois, le choyer toujours, et le serrer dans ses bras, le serrer…
C’est être bien avec lui, le porter dans son cœur, l’adorer parfois, n’avoir d’yeux que pour lui, l’estimer pour tout ce qu’il est, en prendre soin, l’aider à croître…
C’est établir les limites des choses, séparer le grain de l’ivraie, fixer des objectifs et développer les moyens de les atteindre, définir des règles et des lignes de conduite, lui apprendre à s’adapter, à changer…
C’est aussi se mettre en colère quand il le faut, sans sortir de ses gonds pourtant, être à bout parfois, bougonner, gronder, se fâcher, s’emporter, semoncer sans jamais maltraiter…
C’est être en proie au doute, souvent, ne plus trop savoir où l’on va, mais c’est garder confiance. Non pas lui faire confiance. Mais avoir confiance.
Je ne pense pas être le mieux placé pour en parler... mais ça me paraît plein de bon sens tout ça.
RépondreSupprimerEt...quitte à me répéter... c'est toujours aussi joliment dit, avec un mélange de tes mots et de tes émotions qui va droit au coeur.
Merci !
On fait tout ça ? et bien sans doute, comme de la prose, sans le savoir !
RépondreSupprimerEn tous cas c'est bien vu, bien dit et plein de "possibles"...
Et très touchant aussi.