La vie n’est pas toujours simple. Quand on est submergé dans une série de problèmes, dont les issues semblent peu évidentes, on peut s’enfermer sur soi et se dire qu’on n’y arrivera jamais.
On peut aussi se dire « On verra ». Ce n’est pas un « Inch’Allah », si Dieu le veut. Ce n’est pas se remettre à une volonté extérieure, supérieure ou non, qui déciderait de ce qu’il adviendra. Mais c’est ne pas vouloir s’enfermer dans un présent difficile. C’est se dire que lorsque le moment viendra, il sera temps d’agir, pour conduire la vie dans un sens ou un autre, mais qu’il ne sert à rien en attendant de se mettre martel en tête alors qu’on ne peut rien y faire.
On verra, c’est ce reflet de lune sur la mer d’Alicante. Il fait nuit. Le soleil n’est plus là. Mais il laisse quand même briller sa lumière sur la lune. Et celle-ci est assez forte que pour pouvoir éclairer la mer, créer le reflet, fonder l’espoir… Et soudain, dans la nuit noire, on voit. On voit presque comme si c’était en plein jour. Alors qu’on est en pleine nuit. On verra, car la lumière continue à vivre quelque part, et – de reflet en reflet – peut éclairer notre chemin. Il suffit de vouloir le voir. De vouloir voir la lumière.
On verra. La vie n’est jamais une voie sans issue. On verra. Personne n’a le contrôle absolu de ce qui lui arrive. On verra. Mais rien ne se fait sans rien. On verra. Inutile de se ruiner le présent sur la base d’un éventuel futur asphyxiant. On verra. Laissons venir et cherchons la lumière, le reflet.
On verra.
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