Juillet ne pouvait mieux commencer. Libre. Ingrid Betancourt est libre. Après six ans de captivité dans la brousse colombienne, l’otage la plus célèbre est enfin libre. Au moment où on ne l’attendait plus. D’une manière inattendue. Libre.
On peut bien sûr disserter sur cette libération et sur l’impact qu’elle aura sur au moins deux Présidents. Comment ne pas s’interroger sur le fait que cette libération survient au moment où Uribe remettait en course son mandat ? Le voici, à court terme, réélu avec une quasi-certitude. Comment ne pas se dire que Sarkozy saura comment récupérer cette libération dans laquelle il n’est pour rien apparemment ? Mais cela fait partie du jeu… et cela ne change rien à cette vérité simple : Ingrid est libre.
On ne peut bien sûr oublier tous ces autres otages, surtout les plus ignorés d’entre tous. Qu’ils soient otages en Colombie ou ailleurs. S’il est bien une chose absurde, c’est d’être otage. Rien ne peut jamais justifier la moindre privation de liberté. N’est-ce pas là une des seules choses dont on soit vraiment propriétaire : sa liberté ? Voler celle d’un autre est détestable, inexcusable.
Le combat pour la liberté universelle est loin d’être terminé. Même en Belgique, on découvre avec stupéfaction qu’une famille d’émir aurait exploité 17 personnes, transformées en quasi-esclaves, pendant des mois au sein même d’un hôtel parmi les plus huppés de Bruxelles. On n’est pas au bout de nos peines…
Qu’importe. Aujourd’hui, Ingrid est libre. Et avec elle, ce sont un peu tous les otages qui sont un peu plus libres. La libération est possible. Le combat n’est pas perdu.
Et un jour, tous les hommes et toutes les femmes seront inéluctablement libres. Il le faut. Il faut y croire.
« Ceux qui aperçoivent la lumière avant les autres sont condamnés à la poursuivre en dépit des autres. » Christophe Colomb
Il me semble qu'elle ne doit pas arrêter de chanter, dans sa tête :
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Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom
(...)
Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes raisons réunies
J'écris ton nom
(...)
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom
(...)
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom
Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté !"
...
Belle image ! Où l'as-tu trouvée ?