dimanche 19 décembre 2010

Dire que dans « solstice », il y a « soleil »

FMG © 2010

Hugo semble bien malheureux au milieu de toute cette neige. Et dire que nous ne sommes que le 19 décembre. L’hiver ne commencera que le 21, à 23h38, lorsque la position apparente du Soleil vu de la Terre daignera atteindre son extrême septentrional, entraînant de la sorte un nouveau solstice d’hiver !

À vrai dire, je n’aime pas trop m’étendre sur le temps qu’il fait. Je préfère en réalité celui qui passe, car il est encore moins (com-)préhensible. Mais enfin, cette année, il semble qu’on soit bien servi. Sans qu’on puisse penser que cela finira vraiment à s’améliorer, que ce soit à court, à moyen ou à long termes. Si vous voulez mon avis (mais ce n’est qu’un avis) : on est mal barré !

Il y a les petits désagréments qui nous touchent tous, bien sûr. Principalement les difficultés de circulation. Il y a deux jours, une amie a glissé… sinistre total au bout du compte. Rien que des dégâts matériels, mais – quoi qu’il en soit – rien de drôle ! De notre côté, notre provision de mazout de chauffage diminue drastiquement. Impossible pour le moment au moindre camion d’arriver jusqu’à notre cuve. Enfin, disons plutôt qu’il pourrait vraisemblablement arriver… mais pas repartir. Nous guettons un improbable dégel alors que la neige n’en finit pas de tomber.

Dans tout cela, ni notre amie ni nous ne sommes les plus malheureux. Elle avait une garantie « omnium » (comme on dit en Belgique) et – en dehors de la peur et des désagréments – s’en sortira à bon compte. Nous-mêmes, s’il n’y avait plus de mazout, avons encore une quantité de bois qui nous permettra de chauffer les pièces principales de la maison durant au moins un mois ! Pas de quoi s’alarmer inutilement.

Mais que penser de ceux qui – pour une raison ou une autre – se retrouvent dans la rue sans autre réel refuge ou avenir ? Que penser de ceux qui sont coincés sur une route, professionnelle ou autre, terrestre ou aérienne, sans espoir d’avancer vers une arrivée qui n’en finit plus de ne pas arriver ? Que penser de ceux qui n’ont même pas un peu de mazout ou de bois pour envisager de se réchauffer quelque peu ? Que penser de ceux qui voient toute leur activité professionnelle bloquée par ces blancs flocons ? Que penser… ?

La probabilité d’avoir un Noël blanc s’agrandit d’heure en heure ! La belle affaire ! Moi, ça me fait plutôt broyer du noir !

1 commentaire: