Une amie, profondément attachée aux animaux, a écrit sur son statut Facebook une citation de George Bernard Shaw : « L'homme est le seul animal qui rougisse ; c'est d'ailleurs le seul animal qui ait à rougir de quelque chose ». Cette citation était là pour accompagner un lien vers un fait-divers sinistre : un individu a froidement abattu son chien de chasse en l’abandonnant à son triste sort.
L’événement interpelle effectivement et je me garderai d’en faire un quelconque commentaire.
La citation de Shaw m’interpelle aussi. Il a sans doute raison… et c’est bien pourquoi je suis heureux d’être un homme, ou plutôt un être humain ! Si je peux rougir de mes propres turpitudes, c’est qu’au moins j’en suis conscient. Je suis un homme, ce qui veut dire que j’ai la liberté de ma conscience et la conscience de ma liberté. Comme la plupart des êtres humains, je n’en fais pas nécessairement le meilleur usage. Mais, contrairement à un animal, j’ai conscience de ce que je fais. Mes actes résultent de mes choix. Ceux-ci ne sont pas seulement guidés par un besoin de survie, mais sont fonction de mes valeurs, des objectifs que je me donne, des faiblesses que je m’accorde…
C’est là la force de l’homme. Quand il est faible, il peut le savoir et l’assumer. Un animal est, jusqu’à preuve du contraire, incapable de ce « libre arbitre ».
J’avoue un certain énervement quand je vois qu’on défend les animaux parce qu’ils ne feraient rien de mal à qui que ce soit (sauf quand ce serait nécessaire évidemment). J’ai le même énervement quand on promeut les choses naturelles sous prétexte qu’elles au moins seraient bonnes, car naturelles. À ce que je sache, ce qui est avant tout « naturel », ce sont les catastrophes…
L’homme est loin d’être parfait. Il l’est de par sa nature même d’être libre. Ceux qui rêvent que l’humanité soit semblable à l’animalité ne rêvent-ils donc qu’un asservissement aux lois de la nature ?
Un animal, même s'il ne rougit pas, a conscience de ce qu'il fait dans une certaine mesure et en tous cas pour certaines races. Il sait quand il a mal fait et va se faire disputer.
RépondreSupprimerUn animal, pour moi, ne sera jamais capable des turpitudes dont les hommes, eux, sont bien capables de commettre.
D'accore pour le "libre arbitre" et la conscience plus évoluée de l'homme mais que fait l'homme parfois de cette conscience : si c'est pour faire le bien et faire évoluer sa condition et celle des autres OK mais si c'est pour le mal, le profit etc...à quoi bon...l'animal n'agira pas par profit, il agira en bien ou en mal pour subvenir à ses besoins.
Un animal, même s'il a des peurs, parfois incontrôlées, n'est pas assailli, au même point que l'homme par une multitudes de névroses et psychoses en tous genres qui le détruisent d'une façon incontrolable et le pousse parfois à détruire les autres.
L'homme développe même parfois des névroses liées au contact avec l'animal. L'animal, à condition qu'il soit bien traité par l'homme, va accepter l'homme d'une façon inconditionnelle, que l'homme soit beau ou pas, qu'il soit riche ou non, qu'il pue ou pas...
D'où, qui est le plus en symbiose avec la terre et la nature, l'essence même de notre origine...est-ce l'homme ou l'animal...
Ce sujet mériterait encore pas mal de réflexions mais en voici quelques-unes que je peut soumettre...