lundi 20 avril 2015

Vous avez dit « Qualité » ?

Richard Anthony est donc mort. Rien de plus normal et ça ne bouleversera la vie de personne. Personnellement, c’est un chanteur que j’appréciais, à sa juste valeur. Ni trop haut : il faut bien avouer qu’il n’a pas fait que des œuvres passionnantes et libérées. Il suffit de citer Le sirop typhon… Ni trop bas : il a permis de découvrir des tas de chansons étrangères de grands artistes, les américains Bob Dylan (Écoute dans le vent), Ray Charles (Fiche le camp Jack), Mamas & Papas (La terre promise), le belge Bobbejaan Schoepen (Je me suis souvent demandé), les anglais The Beatles (La corde au cou) ou The Rolling Stones (Fille sauvage), l’écossais Donovan (Autant chercher à retenir le vent), l’espagnol classique Joachim Rodrigo (Aranguez, mon amour)… Bref, ce n’est quand même pas n’importe qui !

Ce qui m’a frappé aujourd’hui, ce sont quelques « amis » Facebook qui en ont profité pour dire tout le mal de ce qu’ils pensaient de cette daube ! Je peux évidemment comprendre et respecter le fait qu’ils n’aiment pas cet artiste – et je les rejoins d’ailleurs pour pas mal de chansons… – mais je ne peux aussi m’empêcher de penser que « condamner », c’est aller un peu vite !

C’est quelque chose qui me frappe souvent chez les « bobos », les gens bien pensant de gauche ! Pour eux, seule compte la « qualité », sans définir ce qu’est celle-ci, si ce n’est qu’elle n’a rien à voir avec la musique populaire. Bref, la « qualité », c’est alors souvent une question d’élitisme !

Je suis passionné de chanson française : la « bonne » ! Mais j’aime aussi le classique, le jazz, le rock, le pop, le gospel, le new age, le world, le folk… et la chanson de variétés ! Il n’y a pas de contradiction à aimer tout ça. C’est toujours de la musique ! Je n’aime pas tout, loin de là. Mais même quand je n’aime pas, je ne rejette pas d’office. Prenons un exemple extrême : s’il y a bien quelqu’un que je ne supporte pas, c’est Florent Pagny. Le personnage est abject, la tonalité de la voix est ringarde, les chansons sont surfaites, etc. Mais cela ne m’empêche pas de reconnaître que Chanter est une très belle chanson ! Pourquoi me priverais-je d’apprécier une œuvre intéressante simplement parce qu’elle est proposée par un artiste débectant ? Ce serait stupide, non ? Même et surtout s’il s’agit de Richard Anthony.

Être intelligent, n’est-ce pas faire preuve d’ouverture, dans quel que domaine que ce soit ? Je ne prétendrai pas ici atteindre ce niveau, mais j’ai quand même parfois quelques doutes quand je vois comment certains « bobos » réagissent…

vendredi 10 avril 2015

Réverbères hacké par des méchants

Vous qui lisez ce message, sachez que Réverbères n’appartient plus à Réverbères ! Le monde entier n’acceptait plus de se voir critiquer et injurier par ce site exécrable. Aussi, nous avons décidé d’en prendre le contrôle pour rétablir la vérité vraie et louer notre maître vénéré Linford Matick ! Hackons tous les systèmes !

Rassurez-vous : Réverbères garde le contrôle de la situation ! La guerre virtuelle est désormais plus que jamais une réalité. On l’a vu avec TV5. On le voit ce soir avec le site Economie.wallonie.be. On le verra demain avec… (Choisissez : de toute façon, ce site sera hacké un jour.)

Cela n’a rien de comique. C’est vrai qu’on peut imaginer sans trop de problèmes qu’un site vital soit un jour attaqué. Imaginez un seul instant que toutes les données bancaires mondiales s’évaporent soudainement. Plus aucune information bancaire. Donc, plus d’échanges économiques. Plus de riches, plus de pauvres. Imaginez que ces hackers soient vraiment des génies et empêchent toute reconstruction des données effacées, sauf dans un délai d’une trentaine d’années. Science fiction ? Peut-être. Peut-être pas.

Oui, la situation est grave. Je n’en disconviens pas ! Mais, quand même, cette atroce attaque contre TV5, pour autant interpellante qu’elle soit, elle n’a pas vraiment fait de victime. Pas de mort cette fois-ci. Ça change ! Je sais bien que si le système informatique d’un hôpital, par exemple, était hacké, il pourrait y avoir des victimes. Oui, la situation est grave.

Mais en attendant, moi, cette guerre virtuelle, elle me plaît bien !

dimanche 5 avril 2015

Vers une société de l’espoir et de la solidarité

À chaque mouvement, c’est la tempête ! Il suffit qu’un homme simple et honnête déclare qu’il louera un coin de sa maison à Michèle Martin, l’ennemie publique numéro 1, pour que les passions se déchaînent. Surtout les passions nauséabondes. Celles fondées sur la vengeance, sur la punition, sur l’absence d’horizon.

Je ne reviendrai pas sur le fond de la question. Je l’ai déjà abordé en mai 2011 et en août 2012. Me relisant, je n’ai rien à redire ni à ajouter. La situation est toujours la même : Michèle Martin a été condamnée pour les atrocités qu’elle a commises, indirectement ou directement. Elle n’a jamais dit tout ce qu’elle sait – ou du moins ce qu’elle est censée savoir, elle ne serait pas la première à souffrir d’un déni devant tant d’atrocités – mais elle a accompli sa peine, ou du moins la partie qui lui permet, avec des conditions drastiques, de bénéficier d’une libération conditionnelle.

Deux conditions sont particulièrement importantes et significatives dans la situation actuelle. D’abord, elle doit s’abstenir de tout contact avec la presse. C’est bien normal, et visiblement elle accepte cette condition. Par contre, « la presse », elle, ne fait que chercher la moindre information pour la confondre et la positionner dans une situation difficile. Face à cette chasse en bonne et du(r)e forme, Martin n’oppose que son silence et sa discrétion, dans le respect absolu de ce que la justice lui impose. Une autre condition est qu’à tout moment, elle vive dans un cadre qui lui permet, petit à petit, de se réinsérer. Ce fut le cas lors de son hébergement au sein de la communauté des Clarisses. C’est le cas aujourd’hui lorsqu’un ancien juge, respecté et respectable, lui ouvre une partie de sa porte. Simplement parce qu’il sait que s’il ne le faisait pas, ce serait pour Michèle Martin le retour à la case départ.

Je dis « Chapeau, Monsieur Panier ! ». Moi, je ne serais pas capable de le faire. Lui, il accepte d’endurer – en toute connaissance de cause – la vindicte populaire, mais aussi le regard dur et réprobateur de ses proches, de ses amis. Il n’a pas peur de dire à la presse ce qu’il a décidé de faire, simplement pour substituer la réinsertion à la vengeance. Dans tous les débats qui ont suivi son annonce, il est regrettable que Christian Panier s’en soit pris, avec un argument qui n’en est pas un, à Gino Russo, le père de Melissa, victime de Dutroux et de Martin. C’est de toute évidence une erreur impardonnable, mais cela ne retire rien – selon moi – à l’humanité de son geste d’accueil et à son absolue nécessité si on veut aller vers une société de l’espoir et de la solidarité. C’est la seule qui m’intéresse et je remercie Christian Panier de la mettre en pratique, dès maintenant.

jeudi 2 avril 2015

En ces temps-là…

FMG©2015

Dire que j’ai laissé passer ça ! Le 21 décembre dernier, cet amplificateur – mon ampli, un Kenwood KA-4002A ! – fêtait ses 40 ans de bons et loyaux services, sans aucune ride ! Depuis le 21 décembre 1974, je l’utilise quasi quotidiennement, entre 3 à 8 heures. Sans jamais avoir montré le moindre signe de fatigue !

Il offre de nombreuses possibilités : 5 entrées, sans compter l’enregistreur (à cassettes au départ, numérique aujourd’hui) et deux circuits indépendants de sortie. Ce dernier élément n’est pas le moins important : il me permet de prendre mon bain tout en écoutant cette musique qui me ravit tant, alors que l’ampli se trouve à une bonne quinzaine de mètres des haut-parleurs de la salle de bains. Et si au moment de l’achat, c’étaient avant tout des 33 tours que j’écoutais, l’ampli s’est bien entendu totalement adapté à l’environnement numérique d’aujourd’hui.

À raison d’une utilisation de 3 heures par jour pendant trois-quarts de l’année, cela ferait quand même 33 000 heures de fonctionnement ! Vous connaissez beaucoup d’appareils électroniques qui peuvent en dire autant aujourd’hui ? Moi pas en tout cas. Je me souviens très bien de ce qui constituait pour moi mon premier vrai achat. J’en rêvais depuis plusieurs mois. Je ne sais malheureusement plus combien de francs belges j’ai dû débourser pour l’acheter, mais – étant étudiant à l’époque et donc sans revenus – cela ne devait certainement pas dépasser 2500 BEF. Soit une soixantaine d’euros. Environ 1,50 EUR par an !

Autant vous dire que c’est un des meilleurs achats que j’ai jamais fait ! Et je ne serais pas étonné de pouvoir réécrire ce billet dans 10 ou 20 ans, avec la même satisfaction.

Pour terminer, un remerciement ! Au moment de cet achat, il m’était encore très difficile de lire et comprendre l’anglais. Si je me suis amélioré à ce niveau-là – malheureusement pas en ce qui concerne l’oral – je ne savais donc pas trop comment utiliser cet appareil magique étant donné que le manuel d’emploi était exclusivement en anglais. Aujourd’hui, ce ne serait plus possible, mais à l’époque… Bref, j’ai osé demander à ma sœur chérie de me traduire les passages qui m’intéressaient, c’est-à-dire quasiment la totalité du manuel. Ma sœur a répondu positivement à ma demande et j’ai encore les sept pages qu’elle a remplies de son écriture bien ronde ! C’est elle qui m’a permis de comprendre cet ampli, et je lui en suis infiniment reconnaissant ! Merci, Monique !

mercredi 1 avril 2015

À ma place

S’il y a bien une chose qui m’énerve, c’est quand l’ordinateur décide à ma place ce qu’il faut faire dans telle ou telle situation. Ce n’est évidemment pas vraiment – enfin du moins pas encore – l’ordinateur qui décide. Ce sont ceux qui l’ont programmé, mais n’empêche, ça m’énerve !

Pourtant, lorsque j’ai découvert ce qu’était un ordinateur, il y avait là quelque chose qui me fascinait : il ne faisait strictement que ce que je lui disais. Et si je lui disais un truc débile, il faisait ce truc débile ! Ça se passait au début des années 1980 et quand l’ordinateur se plantait, c’était tout simplement parce que j’avais fait une erreur dans la programmation en BASIC, ou plus tard en un autre langage. Mais la situation était toujours la même : l’ordinateur ne faisait que ce que je lui avais dit de faire, et si ça ne marchait pas, c’était parce que je l’avais mal programmé !

Il y a bien longtemps que je ne programme plus. Aujourd’hui, l’utilisateur lambda d’un ordinateur ne fait que lancer l’un ou l’autre logiciel et utiliser celui-ci du mieux qu’il peut pour faire autre chose que de l’informatique. Les programmateurs de tous ces logiciels l’ont bien compris : ils essaient dès lors de fournir un programme convivial qui « sentira » ce que vous voulez faire… et qui donc le fera à votre place !

Par exemple, dans le traitement de textes le plus célèbre, si vous voulez faire une énumération de différents éléments, avec des « boulets » pour bien les différencier, vous pouvez cliquer sur « Liste à puces ». Très bien. Mais pourquoi l’ordinateur décide-t-il alors de déplacer cette puce de 0,63 cm vers la droite, alors qu’il est plus logique (selon moi) qu’elle reste alignée à gauche ? Ce n’est là qu’un exemple et il y a longtemps que j’ai trouvé le moyen de faire comprendre à l’ordinateur ce que je voulais vraiment !

Dans un autre univers, je suis utilisateur fréquent de Facebook. Pour découvrir les actualités des « amis », il y a deux modes : soit « Plus récentes » qui – comme son nom l’indique – présente les actualités depuis la plus récente à la moins récente, soit « À la une » où les actualités sont présentées selon un ordre déterminé par Facebook, en fonction des amis les plus fréquemment lus ou commentés, des intérêts personnels, etc. En soi, je trouve très bien qu’il y ait ces deux options, même si personnellement, en tant qu’utilisateur régulier, je ne suis intéressé que par l’option « Plus récentes » qui est la seule qui me permet de suivre réellement ce que mes « amis » publient ou commentent. Ce qui m’énerve, c’est que périodiquement, Facebook décide unilatéralement et sans m’avertir de repasser à l’option « À la une ». Je lis alors les infos, m’étonne à un certain moment de l’ordre dans lequel elles sont présentées, pense à sélectionner à nouveau l’option « Plus récentes », pour enfin redécouvrir des informations qui n’apparaissaient pas autrement.

En réalité, tout cela n’a pas la moindre importance. C’est juste que ça m’énerve ! Ce qui est le plus énervant est qu’il n’y a apparemment aucun moyen d’obliger Facebook une fois pour toutes à présenter les actualités comme on le souhaite. Pour lui, l’option par défaut est « À la une » et il y revient donc périodiquement, sans qu’on sache pourquoi !

Bon, vous n’avez pas un sujet de billet plus intéressant à développer ?