jeudi 2 avril 2015

En ces temps-là…

FMG©2015

Dire que j’ai laissé passer ça ! Le 21 décembre dernier, cet amplificateur – mon ampli, un Kenwood KA-4002A ! – fêtait ses 40 ans de bons et loyaux services, sans aucune ride ! Depuis le 21 décembre 1974, je l’utilise quasi quotidiennement, entre 3 à 8 heures. Sans jamais avoir montré le moindre signe de fatigue !

Il offre de nombreuses possibilités : 5 entrées, sans compter l’enregistreur (à cassettes au départ, numérique aujourd’hui) et deux circuits indépendants de sortie. Ce dernier élément n’est pas le moins important : il me permet de prendre mon bain tout en écoutant cette musique qui me ravit tant, alors que l’ampli se trouve à une bonne quinzaine de mètres des haut-parleurs de la salle de bains. Et si au moment de l’achat, c’étaient avant tout des 33 tours que j’écoutais, l’ampli s’est bien entendu totalement adapté à l’environnement numérique d’aujourd’hui.

À raison d’une utilisation de 3 heures par jour pendant trois-quarts de l’année, cela ferait quand même 33 000 heures de fonctionnement ! Vous connaissez beaucoup d’appareils électroniques qui peuvent en dire autant aujourd’hui ? Moi pas en tout cas. Je me souviens très bien de ce qui constituait pour moi mon premier vrai achat. J’en rêvais depuis plusieurs mois. Je ne sais malheureusement plus combien de francs belges j’ai dû débourser pour l’acheter, mais – étant étudiant à l’époque et donc sans revenus – cela ne devait certainement pas dépasser 2500 BEF. Soit une soixantaine d’euros. Environ 1,50 EUR par an !

Autant vous dire que c’est un des meilleurs achats que j’ai jamais fait ! Et je ne serais pas étonné de pouvoir réécrire ce billet dans 10 ou 20 ans, avec la même satisfaction.

Pour terminer, un remerciement ! Au moment de cet achat, il m’était encore très difficile de lire et comprendre l’anglais. Si je me suis amélioré à ce niveau-là – malheureusement pas en ce qui concerne l’oral – je ne savais donc pas trop comment utiliser cet appareil magique étant donné que le manuel d’emploi était exclusivement en anglais. Aujourd’hui, ce ne serait plus possible, mais à l’époque… Bref, j’ai osé demander à ma sœur chérie de me traduire les passages qui m’intéressaient, c’est-à-dire quasiment la totalité du manuel. Ma sœur a répondu positivement à ma demande et j’ai encore les sept pages qu’elle a remplies de son écriture bien ronde ! C’est elle qui m’a permis de comprendre cet ampli, et je lui en suis infiniment reconnaissant ! Merci, Monique !

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