dimanche 24 février 2013

Nième offensive hivernale

  
FMG © 2013

Et voilà, c’est reparti ! Comme si on n’avait pas encore vu assez de neige cette année, elle s’est réinvitée sans demander gare. À croire qu’elle a vraiment envie de s’imposer comme l’événement-clé de l’hiver 2013.

Ce n’est évidemment pas avec ce léger tapis blanc qu’on va bouleverser le monde ni même la petite Belgique. Pas de quoi s’inquiéter, même si ça commence à bien faire et qu’on aimerait bien avoir un peu de soleil, un peu de chaleur, un peu de verdure…

Et puis, la neige a son charme évidemment. D’autant plus que depuis que ma voiture est équipée de pneus hiver, je dois bien me rendre à l’évidence que cela glisse nettement moins.

Bref, on ne va pas en faire un drame. La neige est là, c’est comme ça. Simplement, on va allumer un bon feu dans la maison et se laisser réchauffer par la danse des flammes. Finalement, tout n’est pas perdu !


dimanche 10 février 2013

Sérénité

 
FMG © 2013

La vie est faite de hauts et de bas. Parfois, elle se déroule simplement, en plaine sereine ou en pleine sérénité, aussi paisible que cette mer qui conduit majestueusement à la ligne d’horizon de la plénitude.

Ces moments de sérénité sont à apprécier sans borne, dans toute leur splendeur impassible. Comment viennent-ils ? À quoi sont-ils liés ? Qui peut les expliquer ? Questions vaines et futiles. Seul le calme importe et nourrit le cœur et l’esprit.

Certains disent qu’une mer calme n’a jamais fait un bon marin. Sans doute. Mais un certain John Donne ajoute avec raison que « la mer est aussi profonde dans le calme que dans la tempête ». En réalité, pour le marin, qu’elle soit calme ou tempête, c’est la mer qui crée son existence et sa raison d’être. Plus que vraisemblablement, il ne se pose pas, chaque matin, la question de savoir si la mer est encore là. C’est son évidence. Il ne s’interroge pas non plus de savoir si elle est calme ou tempête. Cela, il le vit et s’adapte aux circonstances. Préfère-t-il l’un ou l’autre ? Il est sans doute plus simple de vivre le calme, mais c’est sans doute aussi dans la tempête que se forgent les souvenirs, ceux qu’on revisite avec passion quand la mer est redevenue calme.

La vie est faite de hauts et de bas. Quel bonheur lorsqu’elle se déroule simplement, en plaine sereine ou en pleine sérénité, aussi paisible que cette mer qui conduit majestueusement à la ligne d’horizon de la plénitude !

vendredi 8 février 2013

Mais où allons-nous ?

Une maman retrouve-t-elle son fils devenu policier après une longue séparation ? Une vieille dame a-t-elle été attaquée par des voyous et vient-elle chercher de l’aide auprès du policier ? À moins qu’elle n’ait failli tomber et que le policier la rattrape ? Ou encore, c’est peut-être une dame souffrant malheureusement de démence et qui profère de joyeuses absurdités sans s’en rendre compte…

Plus vraisemblablement sans doute – et même sûrement – s’agit-il d’un abus d’autorité de la part d’un policier espagnol un peu énervé (comme d'autres policiers espagnols ?).

C’est vrai que cette photo en soi ne veut rien dire, car on ignore ce qui se passe exactement. Il est possible d’émettre plusieurs hypothèses sans nécessairement en avoir une seule qui soit la bonne. La force d’une image en est toujours aussi sa faiblesse, tant qu’on ne met pas par des mots ce qu’elle représente vraiment.

En l’occurrence, la réalité est triste et simple : la photo a été prise le 7 février, devant le siège de la Bankia – cette sordide banque créée par l'État espagnol pour sauver le secteur financier de la banqueroute – lors d’une action contre les expulsions de centaines de petits locataires qui n’ont plus les moyens pour payer leur loyer. La vieille dame, Angustia de son prénom, est passée de l'autre côté des barrières. Un premier policier l'a saisie par le bras : elle lui a demandé de la lâcher, ce qu'il a fait. C'est alors que le solide policier de la photo est intervenu et a projeté au sol cette Angustia rebelle. 
Emmenée aux urgences, elle en est ensuite ressortie et est retournée sur les lieux de la manifestations où elle été ovationnée à juste titre. Elle n’a rien perdu de sa verve ni de sa dignité, comme le montre cette vidéo.

Il faut bien reconnaître qu’un peu partout dans le monde la violence policière devient une habitude et qu’elle est banalisée dans de nombreux cas. Ce n’est pas une marque de progrès. La violence ne mène nulle part. D’où qu’elle vienne, elle débouche toujours sur une impasse. Mais elle est d’autant plus inacceptable lorsqu’elle est le fait des « forces de l’ordre ». Quand elle s’attaque à une vieille dame, fusse-t-elle rebelle, la violence devient vraiment stupide. Et ce nulle part où elle mène devient alors le déshonneur de l’humanité. Est-ce là que nous allons ?
 

jeudi 7 février 2013

Lumière à bas prix

Travaillant toute la journée avec de futurs conseillers en énergie autour de projets en ce domaine, je suis particulièrement sensible à cette information : des chercheurs canadiens ont développé une ampoule qui produit la même lumière qu’une ampoule à incandescence de 100 watts en ne consommant que 12 watts. Record mondial !
C’est une ampoule assez spéciale, car elle est obtenue par pliage – à la façon origami – de circuits imprimés parsemés de diodes électroluminescentes (LED). Au bout du compte, l’ampoule se visse sur n’importe quel soquet et émet, selon ses concepteurs, « une lumière blanche naturelle, brillante et chaleureuse, parfaitement confortable, un peu comme lorsque vous êtes exposé à la lumière du soleil en plein après-midi ».
Elle a évidemment un prix : 34 euros. Mais elle aurait une durée de vie de 30 000 heures : utilisée à raison de 4 heures par jour, elle rendrait l’âme après 20 ans de bons et loyaux services, avec une consommation hyper réduite ! Qui dit mieux ?

Plus que vraisemblablement, quelqu’un dira mieux un jour ! La recherche dans ce domaine est permanente et les produits nouveaux et performants continueront à apparaître. Difficile de dire aujourd’hui si la NanoLight connaîtra une grande diffusion. On peut l’espérer, mais la complexité des marchés est ce qu’elle est. Même un produit de qualité peut ainsi ne connaître que l’oubli en fonction des jeux d’influence et des enjeux économiques des grandes entreprises concernées.

En attendant, ne boudons pas notre plaisir. La gestion de l’énergie – comme celle de l’eau d’ailleurs – est un réel défi pour l’homme du XXIe siècle. Toute avancée technique permettant de réduire la facture énergétique est un progrès véritable dans la mesure où elle contribue à mieux gérer le capital énergétique de la Terre. C’est une question de survie : plus on consomme d’énergie, plus – non seulement – on diminue les richesses naturelles, mais aussi plus on accroît la pollution énergétique qui contribue au dérèglement climatique.
Enfin, le look de la NanoLight me plaît bien, sans compter sa méthode d’assemblage que vous pourrez découvrir dans les trente dernières secondes de cette vidéo !