lundi 10 février 2014

Petit plaisir personnel

Il y a quelques mois – pas tant que ça finalement – j’apprenais l’existence par un de mes frères d’un jeu dont je tairai le nom, mais que visiblement tout le monde connaissait. Tous mes frères et sœur y jouaient en tout cas déjà, cette dernière étant au niveau 400. Moi qui me trouvais au niveau zéro, cela me semblait inatteignable. J’y suis !

Ma sœur a bien sûr continué son petit bonhomme de chemin. Elle se trouve actuellement au niveau 492. Cela signifie grosso modo que j’ai avancé quatre fois plus vite qu’elle. À ce rythme-là, peut-être même un jour vais-je la rejoindre. C’est d’ailleurs ce qu’a fait mon fils qui est désormais exactement au niveau 500.

Rassurez-vous : je n’en tire aucune vanité. Ce jeu addictif m’amuse. Il faut à la fois de la réflexion et de la chance. Surtout beaucoup de chance. En attendant, cela m’amuse. Comme m’ont amusé d’autres jeux dont j’ai d’ailleurs fait état dans ce blog : Is cool, Bouncing Balls, Bubble Witch Saga et Bubble Island. Je les ai tous abandonnés, sauf Bubble Island qui m’amuse par sa simplicité répétitive. Je suppose qu’un jour j’abandonnerai le jeu du moment, celui auquel « tout le monde joue ». En attendant, je continue à être pris au jeu. En essayant que personne ne le sache, à part évidemment mes « amis » qui y jouent eux-mêmes, mais qui ne doivent normalement pas voir grand chose de mon activité que je ne « partage » jamais.

C’est un loisir comme un autre. Je comprends parfaitement que la grande majorité des personnes ne trouve aucun intérêt à ces petits jeux bouffeurs de temps. Mais en attendant, c’est bien gai !

Il n’y a pas de petit plaisir !

dimanche 9 février 2014

Chaîne musicale

Par principe, je ne participe normalement pas à toutes les « chaînes » qu’on voit sur Facebook, que ce soient les messages qu’on vous demande de partager, ou les « jeux artistiques » qui fleurissent ces derniers temps. Ces derniers partent pourtant d’une bonne idée : alimenter nos murs d’œuvres diverses de qualité. En soi, l’idée est généreuse, mais je n’aime pas beaucoup le côté « obligatoire » de ces chaînes dans lesquelles quelqu’un vous dit ce que vous devez partager !

Pourtant, je me suis laissé prendre au jeu. Un ami, lui-même passionné par la chanson, a eu la bonne idée de lancer une « chaîne musicale » où ce qu’il faudrait partager ne serait pas des œuvres d’art plastique, mais des chansons. Le principe est aussi simple que celui qui me fait reculer devant ce type de demandes : si on aime l’idée, on clique sur « J’aime » - quoi de plus facile ! – puis l’auteur du statut vous donne le nom d’un autre artiste dont vous allez publier à votre tour – dans ce cas-ci – une chanson, et ainsi de suite.

L’idée est bonne, mais je me suis vite rendu compte que c’était surtout un truc foireux ! Dès le début, l’artiste que m’avait « donné » mon ami était à ce point un illustre inconnu qu’il n’existait sur le net aucune vidéo, du moins avec une durée inférieure à une demi-heure. J’ai bien sûr repris contact avec mon ami, qui m’a « donné » une autre artiste, que je connaissais, sans trop l’apprécier, tout en sachant que c’est une artiste majeure pour un certain style de chansons. Bref, j’ai publié.

Rapidement, ma publication a bénéficié de plusieurs « J’aime » ! Je me suis donc empressé de « donner » à mes amis le nom des artistes que je leur proposais. Là, j’ai sans doute été trop naïf à mon tour. J’ai donné des noms d’artistes que j’apprécie, mais qui – je le reconnais aisément – ne sont pas très connus. Dans mon esprit, c’était une bonne occasion de les faire connaître un peu plus.

J’ai adoré la première réaction que j’ai eue : « Ah, mais je croyais qu’il s’agissait de vrais chanteurs » ! Pour moi, ce l’étaient ! Mais je peux imaginer que devoir chercher une chanson d’un(e) artiste dont on n’a jamais entendu parler peut sembler un obstacle insurmontable, et en tout cas pas très joyeux. En tout cas, pour cette amie, c’était trop difficile… et je le comprends bien.

Un deuxième ami a trouvé l’idée tellement bonne qu’il a préféré choisir lui-même l’artiste qu’il voulait mettre en avant, ce qu’il s’est empressé de faire. Ce n’était pas tout à fait les règles du jeu, mais au moins cet ami a partagé une chanson, très bonne par ailleurs.

Quant aux autres amis qui « aimaient » ma publication, aucun d’entre eux n’a concrétisé la chaîne. J’avais pourtant pris (un peu) de temps pour rechercher un(e) artiste qui me semblait leur convenir, mais il est fort vraisemblable que mes goûts soient trop éclectiques… ou que de toute façon mes ami(e)s ne comptaient pas vraiment participer au jeu, tout en en trouvant l’idée excellente.

Je dois reconnaître quand même qu’une amie a fait ce qu’elle devait ! J’ai alors cliqué sur « J’aime » pour la remercier d’avoir joué le jeu, mais assez logiquement elle m’a à nouveau confié un artiste à partager… ce que je n’avais plus envie de faire.

Je m’en veux même un peu, parce que les derniers qui ont apprécié ma publication n’ont même pas eu droit à une proposition de ma part ! J’étais trop dégoûté, alors que peut-être la chaîne aurait fonctionné avec eux.

Je n’ai aucune rancune. J’ai voulu participer à un « partage » parce qu’il me semblait intéressant et correspondre à mes passions. J’ai cru naïvement que cela allait bien marcher. J’ai surtout oublié que tout cela se passait dans un monde virtuel où il ne suffit pas de cliquer sur un petit bouton pour s’engager à quoi que ce soit. Sans aucune rancune donc, mais avec une bonne leçon. On ne m’y reprendra pas de sitôt.

Je continuerai cependant à partager ces billets publiés sur mon blog. Non pas que je pense qu’ils intéressent vraiment qui que ce soit, mais simplement ils correspondent à un besoin personnel d’écriture. Alors, je partage. Certains me disent « aimer », alors même que je doute parfois qu’ils aient lu le texte complet. Mais cela n’a pas beaucoup d’importance. L’important, c’est de partager. Enfin, on disait…

mercredi 5 février 2014

Il fait beau, n’est-ce pas ?

Quelque part dans le NE des USA, ce jour © 2014

Par ma fenêtre ouverte – euh, non, elle est fermée – je vois un ciel magnifiquement bleu entouré des arbres dont les premiers bourgeons apparaissent. Tout à l’heure, j’étais charmé par le chant des oiseaux de ce début de mois de février. Tout comme par les chiffres du compteur des kilowatts/heure produits par mon installation photovoltaïque depuis ce début 2014 : tous les records sont battus.

Tous les records ? Oui. « Le 21e siècle compte déjà 13 des 14 années les plus chaudes jamais observées », c’est-à-dire depuis 1850. Cela n’empêche pas le monde d’être confrontés à des changements climatiques étonnants : alors que nous n’avons quasiment pas encore vu le moindre flocon de neige durant cet hiver – et qu’il est peu probable qu’on en voie – le Nord-Est américain est confronté à sa nième tempête de neige qui crée des tables appétissantes s’il n’était si difficile de trouver une place pour s’y asseoir ! Le ton volontairement sarcastique ou ironique de ce propos ne doit pas cacher la réalité, fondamentalement inquiétante : le climat n’est plus ce qu’il est et s’il peut peut-être à certains moments et à certains endroits offrir une douce chaleur, il faut bien constater que plus souvent, ce sont à de nombreuses aberrations climatiques que les hommes sont désormais confrontés.

Je ne suis pas climatologue et je me garderais bien de faire la leçon à qui que ce soit. Mais quand je lis cette déclaration du météorologue Michel Jarraud, secrétaire général de l’OMM : « Notre action ou inaction pour diminuer les émissions de gaz carbonique et des autres gaz à effet de serre vont modeler l’état de notre planète pour nos enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants  », je me dis qu’il est plus que temps de faire quelque chose.

Les intérêts et enjeux économiques sont énormes. Comment dire à un patron sidérurgiste obnubilé par l’ampleur de son profit à court terme qu’il est peut-être – à moyen ou à long terme – en train de détruire son propre instrument de production ? Comment lui faire comprendre que nous sommes dans une phase intermédiaire cruciale où toutes les décisions qui seront prises aujourd’hui influenceront directement l’avenir de notre planète ? Comment lui faire accepter que si nous ne faisons rien, si nous n’acceptons pas de changer nos habitudes, demain, nos enfants ou nos petits-enfants vivront dans un monde invivable ?

En attendant, il fait beau, n’est-ce pas ? Pourquoi s’inquiéter ?

lundi 3 février 2014

Rodebos

Toute photo : FMG © 2014

Il y a bientôt 30 ans que j’habite là où j’habite et je m’y sens bien. Ce n’est pas très loin de Bruxelles, mais la maison est entourée de la nature. Celle-ci remplit tous mes rêves de calme et de dépaysement. Néanmoins, cet environnement proche ne permet pas vraiment de se balader. Désireux de faire un peu d’exercice – il paraît que c’est bon et nécessaire pour la santé – je me suis décidé à aller voir un peu plus loin.

« Un peu plus loin », cela signifie que j’ai dû parcourir 300 mètres avant d’entrer dans le « Rodebos », le Bois de Rode. Ce n’est bien sûr pas la première fois que je m’y rendais, mais j’avoue n’avoir jamais vraiment profité de cette réserve naturelle. À tort. Ce n’est peut-être pas la meilleure saison pour se promener, du moins pour profiter de la nature dans ses plus beaux apparats. Mais ce que j’ai vu en cette moitié d’hiver m’a comblé d’aise. Et dire que je ne me rendais pas compte de la beauté qui était là, à côté de moi, simplement à m’attendre !

La journée d’hier était ensoleillée et j’en ai profité pour prendre quelques photos. Je vous en livre quelques-unes, pour la beauté du geste ! « Rien que pour le plaisir des yeux », comme savent dire les vendeurs de rue qui attirent le client dans leur piège !

 






Avouez, il faudrait être bête de se priver de ça ! Allez, j’y retourne de ce pas !