Abonné à un magazine hebdomadaire, il arrive périodiquement – rarement – que celui-ci ne soit pas au rendez-vous dans ma boîte aux lettres. Lorsque ça arrive, le plus souvent parce qu’il y a un événement exceptionnel (jour férié en pleine semaine, grève quelconque…), je le signale par courriel à l’éditeur qui prolonge mon abonnement d’une semaine. Jusqu’à cette fois…
La réponse reçue tout en étant standard était pourtant claire : « Nous avons pris bonne note de votre message et introduisons une réclamation auprès des services de distribution de Bpost. » Je n’y avais pas accordé beaucoup d’importance, jusqu’au moment où la sonnette retentit un ou deux jours plus tard. C’était le facteur ! J’avais déjà eu l’un ou l’autre contact avec lui, toujours sympathiques, mais sans plus. Il m’expliqua qu’il venait pour ce magazine non arrivé. Ce jour-là, la Poste avait bien reçu les magazines, mais non adressés comme d’habitude. Au facteur donc de se débrouiller pour les distribuer dans les bonnes boîtes aux lettres. Sa mémoire lui disait que les numéros 3 et 28 étaient concernés, mais il n’avait qu’un seul exemplaire pour notre rue. Il a choisi le numéro 3 ! Erreur fatale : l’habitant n’était plus abonnée. Quand le facteur s’en est rendu compte, il s’est rendu au numéro 3. La personne était prête à lui rendre le magazine, mais elle avait déjà fait tous les mots croisés…
J’ai dit au facteur que pour moi, ça allait ; que j’étais surtout intéressé par le contenu, même si je fais aussi les mots croisés ; que si la dame rendait le magazine, tout allait bien ; que j’étais désolé pour le désagrément…
Mais le facteur ne l’entendait pas de la sorte. Il m’a demandé où il y avait une librairie susceptible d’avoir le dit magazine. Je lui ai renseigné la librairie la plus proche et je lui ai dit que c’était bon comme ça…
Un quart d’heure plus tard, il sonnait à nouveau et me tendait avec un grand sourire de quoi m’apporter quelques temps de lecture et de résolution cruciverbiste. Je l’ai remercié, à vrai dire un peu confus.
Il était évidemment en partie un peu responsable du problème. Mais je ne lui en demandais pas tant. J’ignore totalement comment cela se règle à la Poste. A-t-il dû remplir un formulaire quelconque disant que le problème était arrangé ? J’en doute. S’il a résolu le problème – plus que vraisemblablement à ses frais – ce n’est que par fierté pour son métier. En ces temps troubles, mon facteur est aussi un de ces héros de première ligne. Merci Facteur !
Ce billet est le neuf-centième de ce blog Réverbères, commencé en 2006. À une moyenne actuelle d’une vingtaine de billets par an, je peux arriver à 1000 publications en 2025. Bel objectif pour un blog qui n’a pas besoin d’autre facteur que des ondes invisibles et les clics de ses lecteurs. On verra bien si je l’atteins un jour !
La réponse reçue tout en étant standard était pourtant claire : « Nous avons pris bonne note de votre message et introduisons une réclamation auprès des services de distribution de Bpost. » Je n’y avais pas accordé beaucoup d’importance, jusqu’au moment où la sonnette retentit un ou deux jours plus tard. C’était le facteur ! J’avais déjà eu l’un ou l’autre contact avec lui, toujours sympathiques, mais sans plus. Il m’expliqua qu’il venait pour ce magazine non arrivé. Ce jour-là, la Poste avait bien reçu les magazines, mais non adressés comme d’habitude. Au facteur donc de se débrouiller pour les distribuer dans les bonnes boîtes aux lettres. Sa mémoire lui disait que les numéros 3 et 28 étaient concernés, mais il n’avait qu’un seul exemplaire pour notre rue. Il a choisi le numéro 3 ! Erreur fatale : l’habitant n’était plus abonnée. Quand le facteur s’en est rendu compte, il s’est rendu au numéro 3. La personne était prête à lui rendre le magazine, mais elle avait déjà fait tous les mots croisés…
J’ai dit au facteur que pour moi, ça allait ; que j’étais surtout intéressé par le contenu, même si je fais aussi les mots croisés ; que si la dame rendait le magazine, tout allait bien ; que j’étais désolé pour le désagrément…
Mais le facteur ne l’entendait pas de la sorte. Il m’a demandé où il y avait une librairie susceptible d’avoir le dit magazine. Je lui ai renseigné la librairie la plus proche et je lui ai dit que c’était bon comme ça…
Un quart d’heure plus tard, il sonnait à nouveau et me tendait avec un grand sourire de quoi m’apporter quelques temps de lecture et de résolution cruciverbiste. Je l’ai remercié, à vrai dire un peu confus.
Il était évidemment en partie un peu responsable du problème. Mais je ne lui en demandais pas tant. J’ignore totalement comment cela se règle à la Poste. A-t-il dû remplir un formulaire quelconque disant que le problème était arrangé ? J’en doute. S’il a résolu le problème – plus que vraisemblablement à ses frais – ce n’est que par fierté pour son métier. En ces temps troubles, mon facteur est aussi un de ces héros de première ligne. Merci Facteur !
Ce billet est le neuf-centième de ce blog Réverbères, commencé en 2006. À une moyenne actuelle d’une vingtaine de billets par an, je peux arriver à 1000 publications en 2025. Bel objectif pour un blog qui n’a pas besoin d’autre facteur que des ondes invisibles et les clics de ses lecteurs. On verra bien si je l’atteins un jour !
Hé bien tu as un super facteur
RépondreSupprimerLe mien aussi je dois dire
.. sauf pendant les vacances où la poste utilise parfois des étudiants
flegmatiques et pas sérieux
Une année en juillet toutes les factures d'impôt ont été jetées , mais nous sont revenues plus tard avec une amende
Comme toute la tournée du facteur était concernée , après réclamation celle-ci a été annulée
Le fisc , il est aussi gentil ... parfois ..
J'ai aussi une anecdote avec mon facteur.
RépondreSupprimerJ'habite un petit village et fin 2019 j'étais étonné de ne pas voir le facteur pour ses "étrennes" !
Courant janvier lors d'un jour de congé je vit mon facteur. Je lui demanda pourquoi il n'était pas passé prendre sa "dringuelle" comme on dit chez nous ?
Il me répond que c'était interdit !
Je lui demanda quel était son âge ? 43 ans, dit-il, pourquoi ?
Quelques jours plus tard je lui refilent 43 euros dans une enveloppe...
Depuis lors TOUS MES COLIS arrivent à bon port et à temps. Lorsqu'il n'y a personne à la maison, il planque le colis dans ma ... je ne dirais pas quoi !!
Bref mon facteur est devenu presque un proche qui doit bosser durement et qu'il faut respecter.
Il y a quelques jours j'ai présenté mon nouveau chien au facteur et lui ai dit (au chien) : Ça c'est le facteur et c'est un ami et il faut le recevoir avec gentillesse. Le facteur lui a caressé la tête et le contact positif s'est fait....
.. le percepteur des postes ne comprenait pas pourquoi tant de vieux facteurs à la retraite demandaient à reprendre du service ainsi que leur mutation à Ecaussinnes
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