Ce dimanche 28 septembre, j’ai participé à la « Marche hospitalière », organisée par le Collectif Commune hospitalière de Grez-Doiceau. Un peu plus de 5 km dans notre magnifique campagne, sous un soleil radieux.
En 2019, le Conseil communal de Grez-Doiceau a adhéré au réseau des communes hospitalières, initié par le Centre national de coopération au développement (CNCD-11.11.11).
Par cette adhésion, une commune s’engage
- à sensibiliser la population sur les migrations et l’accueil de l’autre ;
- à améliorer l’accueil et le séjour des migrants dans le respect des droits humains ;
- à montrer sa solidarité envers les communes européennes et les pays confrontés à un accueil de nombreux migrants.
À Grez-Doiceau, un collectif de citoyens s’est créé pour contribuer à concrétiser ces engagements. Il le fait essentiellement à travers trois actions récurrentes, avec d’autres activités plus ponctuelles :
- une « auberge internationale » qui réunit autour d’un repas convivial des réfugiés en ILA (Initiative Locale d'Accueil) et des citoyens ;
- une « marche hospitalière » à laquelle participent des réfugiés et des citoyens d’origine étrangère ou belge. À noter que cette balade a été initiée par ma chère défunte Brigitte, même si la maladie ne lui aura jamais permis d’y participer ;
- une « Journée de la Migration », à proximité de la Journée internationale des migrants, célébrée chaque année le 18 décembre par les Nations Unies. À cette occasion, différents stands de sensibilisation sont proposés ainsi que des activités musicales, théâtrales, cinématographiques…. C’est lors de la journée du 17 décembre 2023 qu’eut lieu la création du spectacle Wisconsin ! consacré à la migration des Gréziens au milieu du 19e siècle, sur un texte d’Yves Destrée et avec des chansons que j’avais créées pour l’occasion. J’y reviendrai sans doute.
Par les temps qui courent, ces engagements et leur réalisation dans des activités concrètes, soutenues par les autorités communales, détonnent. Alors que la migration est plus que jamais présente et indispensable pour ceux et celles qui quittent tout dans l’espoir d’en gagner un autre, la tendance dans les pays d’accueil est plus au rejet et à l’expulsion.
Il est plaisant de voir qu'au niveau local, des initiatives d'accueil et d'ouverture sont prises et rencontrent un beau succès. En écho à mon billet précédent, je suis cette fois fier : fier de vivre à Grez-Doiceau, commune hospitalière !
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