mardi 16 décembre 2025

Cara OK

 
FD©2025
 

Quel bonheur d’être invité pour fêter l’anniversaire-surprise d’une amie qui habite en… Bretagne ! Ce n’est pas à côté de la porte, mais le jeu en valait la chandelle et je n’ai pas hésité une seconde pour accepter. L’explosion de joie sur son visage lorsque je lui ai ouvert sa propre porte était la plus belle des récompenses à ce petit voyage breton.

La fête fut belle et longue. Plus de 12 heures quand même, même si c’était au bout du compte trop court. Une bonne dizaine de fêtards ont ri, discuté, mangé, bu, partagé, célébré, écouté, ressenti, communiqué et… chanté !

Franck, l’ami fidèle et mari de la jubilaire, avait tout organisé de main de maître, dont un karaoké phénoménal. Il n’aurait pas pu faire plus plaisir à sa belle et à tous ses hôtes.

Étonnamment, je n’avais jamais participé à un karaoké. J’avais bien – si ma mémoire ne me fait pas défaut – accepter d’accompagner ma fille lors d’une soirée estivale dans un camping de vacances. C’était juste pour lancer les premières notes ; après, c’était elle qui avait assuré.

Cette fois, je n’allais pas rester dans mon coin… et je n’en avais pas envie. Même sans Carapils, j’avais aussi envie de chanter en ayant un « orchestre » pour m’accompagner et sans m’inquiéter des paroles ni des fausses notes. Fidèle à ma jeunesse, je fis appel à Hugues Aufray, lui à qui je dois (notamment) de me débrouiller un peu à la guitare. « Le petit âne gris » fut un beau moment, repris en chœur par tous les amis. Je naviguai par la suite à travers « Amsterdam » de Brel ou encore « Le temps de vivre » de Moustaki. Deux duos aussi avec « Dis, quand reviendras-tu ? » de Barbara et « Et mon père » de Nicolas Peyrac, à qui nous devons indirectement notre magnifique amitié. 

Sans compter toutes les autres chansons interprétées par les autres participant·es, reprises la plupart du temps par le chœur joyeux. Dans les rires, la tendresse, le partage de la beauté. Tout ça, sans fioriture, pour le simple plaisir de chanter, de communier, de vivre. Les fausses notes ne manquaient pas, mais – à ce moment-là – elles n’avaient aucune importance. Seul le bonheur partagé comptait.