Le spectacle auquel j’ai assisté valait certainement l’autre, même si – par définition – je n’ai pas vu celui-ci. Moi, j’ai vu « six femmes lumineuses et généreuses qui prennent plaisir à tisser des sons et des chants entre elles et avec le public. Tantôt à capella, tantôt accompagnées d’instruments comme l’accordéon, la guitare ou de légères percussions, elles proposent un répertoire varié et coloré. Des chants polyphoniques en français, néerlandais, bulgare, occitan, géorgien, anglais, arabe, hébreu, catalan… ».
Ce groupe vocal reste un groupe amateur, et c’est tant mieux. Les harmonies sont cependant agréables, même quand elles sont osées. Le choix de chanter sans amplification est cohérent avec la démarche, mais il me semble la desservir, car l’équilibre des voix n’est pas toujours optimal. Certaines deviennent par moments peu compréhensibles. La recherche scénique est intéressante, mais peu évidente pour des chansons plus à écouter qu’à danser. Au bout du compte, le spectacle paraît un peu long, mais néanmoins, le charme opère.
C’est vraisemblablement le plaisir qui crée l’alchimie. Ces 6 nanas ont visiblement un plaisir fondamental à chanter ensemble. Elles rayonnent. Elles créent la lumière. Rien que pour cela, la soirée est gagnée. Quel bonheur !
J’en ai ramené une vidéo. N’étant pas là pour filmer, le choix de la chanson qu’on enregistre est toujours aléatoire et on ne tombe pas nécessairement sur le meilleur morceau. Le chant indien que j’ai enregistré, en fin de spectacle, n’est pas un moment inoubliable, mais il reflète sans doute cette sensibilité, cet humour, ce rythme, cette tendresse et cette joie qui guident le spectacle.
(Mettez le lecteur audio sur Pause avant de lire la vidéo.)
T'as fait le bon choix. Je me suis tapé le concert StarAc au Cique Royal (et non l'Ancienne B.) ; c'est une réelle insulte à la musique et à la jeunesse. Voilà une bande de pourris gâtés qui font qu'une chose sur scène; attendre que ce soit fini. Un son de merde, du remplissage au DJ nul de chez nul, une arrogance, une suffisance... c'était indescriptible.
RépondreSupprimerJe crois que ça m'aurait plu ce spectacle : je parle des six nanas...
RépondreSupprimer