Richard Wright est mort. C’est un peu de ma jeunesse qui fout le camp.
Avec Pink Floyd, dont il était le claviériste, il créa des morceaux inoubliables. Ces longs délires planants - A Saucerful of Secrets, Echoes ou encore Shine on You Crazy Diamond -, c’est (notamment) lui. Il n’avait sans doute pas le charisme ni la folie de Roger Waters ou David Gilmour, mais sans lui, Pink Floyd ne serait pas Pink Floyd. Il paraît même qu’il est le seul, avec Nick Mason, à avoir fait tous les concerts de Pink Floyd.
Je ne suis pas un spécialiste et la musique anglo-saxonne n’est pas ma tasse de thé. Mais Pink Floyd, c’est quelque chose à part. Je me revois, au début des années 70, couché dans l’herbe ardéchoise, en pleine nuit, à regarder les étoiles tout en écoutant ces morceaux divins. Ils nous transportaient vraiment dans un autre monde. Celui de l’évidence directe. Là où les détours n’existent plus.
Alors, Wright parti, c’est un peu de cette évidence qui disparaît aussi. Et ça, ce n’est vraiment pas évident !
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