mardi 15 janvier 2008

Chez Leprest


Lorsque j’ai appris l’existence de ce CD, c’était au début décembre 2007. Une époque où par-ci par-là on me demande des idées de cadeaux susceptibles de couvrir anniversaire, Noël, Nouvel An, et autres joyeusetés de cette période.

En tête de liste, j’ai mis « Chez Leprest ». J’ai mis aussi d’autres babioles, mais ce qui m’importait, c’était ce disque. Les fêtes sont passées, avec un secret espoir… jamais satisfait. Décidément, on avait décidé de m’offrir d’autres choses, dont je suis ravi d’ailleurs ! Mais quand même, l’objet convoité ne venait pas.

Les fêtes terminées, je me suis rendu chez un de mes disquaires préférés, là où je me disais que je pourrais enfin acquérir ce bien précieux. Bernique ! Rien du tout ! Le préposé connaissait bien l’album, mais m’annonçait qu’il n’était pas encore sorti en Belgique et qu’en réalité, il y avait peu de chance que ce soit le cas.

J’avais bien acquis par téléchargement légal « Tout c’qu’est dégueulasse porte un joli nom », chanté sublimement par Olivia Ruiz. N’empêche, ce qui était dégueulasse, c’était l’impossibilité d’avoir ce disque que je voulais avoir.

Mon désespoir n’était pas sans fin… y a plus grave que ça, quand même. Et je m’étais presque fait une raison. Jusqu’au jour où une amie passionnée de chansons – souvent les mêmes chansons que moi – m’annonça fièrement qu’elle avait acheté « Chez Leprest », qu’elle était ravie de son achat, que décidément Leprest, c’était quelqu’un, et qu’il y avait des gens qui le chantaient vachement bien… Elle m’exprimait même son étonnement de découvrir un Hervé Vilard vrai chanteur, émouvant. Bref, le fer tournait et tournait dans la plaie. Pas pu m’empêcher de lui dire !

Et ce matin, merveilleuse surprise, dans la boîte aux lettres… une lettre de France, avec en son sein, ce CD tant convoité !

C’est un petit joyau. Chaque chanson est un miracle de la vérité. Chaque texte est un sommet des mots bien écrits. Chaque interprétation est un moment de plénitude, un vertige de luminosité. Quinze interprètes, quinze artistes !

Vous qui lirez ces lignes, n’hésitez pas à acquérir ce disque… en espérant pour vous que vous ne soyez pas en Belgique (quoique, aujourd’hui, ce n’est plus vraiment un obstacle). Vous aurez droit aussi à ce trésor… les chansons sont faites pour être partagées. Mais ce que vous n’aurez peut-être jamais, c’est le doux ébahissement de recevoir une lettre et d’y découvrir ce qu’on n’attend plus. Ça, c’est le plus grand des bonheurs ! (Enfin, j’exagère… mais c’est quand même un très beau bonheur.)

1 commentaire:

  1. Bonus ici :
    http://www.dailymotion.com/video/x3m162_epkchezleprestfinal_music

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