mardi 18 août 2009

À vos commentaires

FMG © 2009

Un blog doit beaucoup de sa notoriété aux commentaires que ses billets reçoivent. Un blog sans commentaires, c’est un peu comme des frites sans sel ! (Remarquez cependant que cette analogie est paradoxale : on associe « un blog » au singulier avec « des frites » au pluriel, alors que des « commentaires » rivalisent avec du « sel » !). Bref, les commentaires sont souvent ce qui fait la valeur ajoutée d’un blog, ce qu’on souhaite y lire avant tout.

Ce blog Réverbères reçoit peu de commentaires. La grande majorité d’entre eux provient de Cath, que je remercie au passage ! Je me suis souvent posé la question de savoir pourquoi il n’y a pas plus de commentaires.

Il y a plusieurs possibilités.
  • Soit ce que j’écris n’intéresse personne… ce qui en soi serait très vraisemblable, mais va à l’encontre du fait que j’ai quelques lecteurs/lectrices fidèles qui m’ont déjà signifié leur intérêt. Bref, solution pas trop plausible, même si je doute du fait que j’intéresserais beaucoup de monde.
  • Soit ce que j’écris n’appelle aucun commentaire. Tout serait dit dans mes billets, et mes lecteurs n’auraient plus rien à ajouter. C’est ce que mon ami Franck m’a souvent dit. Il voulait commenter… et puis se rendait compte que tout était dit. Je n’en crois rien. Je suis loin de dire tout. Mais je ne le fais peut-être pas suffisamment sentir.
  • Soit ce que j’écris ferait croire qu’aucun commentaire n’est possible. Si c’est le cas, cela me vexerait ! Je provoque parfois, pour le plaisir de susciter la réflexion, mais jamais – je l’espère – je n’ai présenté mon humble avis comme l’unique et seule vérité. Ce qui me plaît dans la vie, c’est la complexité. S’il n’y avait qu’une seule vérité, ce serait bien morne. J’aime la contradiction.
  • Soit mes lecteurs sont découragés par la procédure d’écriture des commentaires. C’est bien possible. J’ai dû passer par l’obligation du captcha, pour éjecter tous les commentaires automatiques. Ce n’est pas très compliqué en soi, mais en plus il faut s’identifier d’une manière ou d’une autre. On peut bien être un « anonyme ». Mais, même cela peut sembler rébarbatif. Désolé, mais on fait avec ce qu’on a !
  • Soit mes lecteurs n’ont rien à dire. C’est bien possible aussi. Mais cela m’étonnerait. À mon avis, si on lit un blog comme Réverbères, c’est qu’on a quelque chose à dire ! Mes lecteurs n’en sont peut-être pas persuadés !
  • Soit…

Soit quoi, finalement ? Pourriez-vous m’aider à savoir pourquoi il n’y a pas plus de commentaires sur ce blog ?

À vos commentaires…

PS : Que vient faire cette photo de libellule dans ce billet ? D’abord, il fallait bien que je trouve l’occasion de placer cette sublime photo réalisée lors de mon passage à Carsac-Aillac, en Dordogne. Puis, ce pourrait être un stylo en train d’écrire sur un clavier… un peu d’imagination suffit ! Enfin, ce pourrait être aussi le silence de l’insecte qui n’a rien à dire… Comme quoi, même quand on n'a rien à dire, on peut le dire quand même !

11 commentaires:

  1. En voilà un sujet à commenter !
    Cela dit, j'apporte une petite nuance aux propos que tu me portes. Lorsque je ne commente pas, c'est aussi souvent parce que les mots ne viennent pas. Ce n'est pas forcément parce que tu aurais tout dit car que le sujet soit évoqué partiellement ou en totalité, il y a toujours matière à donner son avis. Mais parfois, j'ai vraiment un blanc et aucun mot ne sort, ce qui est frustrant lorsqu'il s'agit d'un sujet qui me passionne pourtant.

    Concernant la fidélité des commentaires de Cath, j'ai toujours pensé, vu qu'on se connait quand même bien tous les trois depuis pas mal de temps maintenant, que vos deux blogs ne sont pas différents que ça, en tout cas dans la sensibilité et l'émotion que vous véhiculez dans vos blogs respectifs alors que je suis un peu plus "terre à terre" dans le mien. Vous avez une vision du monde et des interrogations que je n'ai pas naturellement. Bref, tout ça pour dire que le fait que Cath commente plus que d'autres me semble assez cohérent.

    Après, il y a les sujets qui plaisent moins que d'autres (je fais un bide à chaque fois, ou presque, que je parle tennis mais c'est normal car j'ai assez peu de lecteurs et encore moins qui partagent cette passion). Ou d'autres comme celui que tu as posté hier que je lis et dont j'entends le message mais dont je sais pertinamment que je n'aurai rien à en dire de plus, d'autant que c'est un coup de blues.

    Cela dit, je suis comme toi. Je suis très sensible aux commentaires que l'on peut laisser et aux silences lorsqu'on ne commente pas. Mais là où tu viens commenter régulièrement sur mon propre blog(comme Cath d'ailleurs), j'avoue que je ne viens que très rarement commenter sur les votres (ou sur tout autre blog de manière générale). J'avoue que si j'étais à votre place, je le prendrai assez mal car comment pourrais-je espérer des commentaires de la part de mes lecteurs si je ne leur en laisse pas de temps à autre sur les leurs ? En même temps, j'ai besoin d'avoir quelque chose à dire et qui soit idéalement un poil pertinent. Dernièrement, je ne sais plus lequel de tes sujets m'avait passionné, j'avais cliqué sur commentaires car j'étais enthousiaste et... rien n'est venu, pas le moindre mot, nada. Alors que j'avais passé un si beau moment de lecture.

    En tout cas, avant d'avoir des commentateurs, tu as surtout des lecteurs bien plus nombreux que ceux de mon propre blog. Des gens qui aiment ce que tu écris et qui s'y retrouvent, que ce soit en globalité ou par petites touches. Rien que ça, c'est inestimable.

    Après, avoir des retours, on est bien d'accord, c'est tellement mieux. Parce qu'un message sans retour, c'est comme une bouteille à la mer qui n'arriverait jamais nulle part.

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  2. Je suis assez d'accord avec ce que dit Franck au début de son commentaire, "les mots ne viennent pas forcément".
    Ta prose est belle, interpellante, invite à la pensée et à la méditation (sic!).
    Mais elle est si bien écrite que parfois, en tous cas pour moi, je n'ose y aposer un commentaire écris grossièrement, façon pâté, peut-être maladroitement agencé aussi.
    Bref, un excès de complexe d'infériorité face à ce grand instituteur/écrivain/penseur que tu es est peut-être la cause de certain de "non-commentaires", de ma part en tous cas.
    Et puis aussi, ma signature est celle qui est liée au Blog que je fais pour ma fille et donc c'est son prénom qui signe mes commentaires; Elia.
    Mais c'est bien moi, Delphine Vantighem qui écrit.
    Si tu veux toi aussi mettre des commentaires sur mon blog à moi: http://eliadewulf.blogspot.com
    Mais c'est bien moi, Delphine Vantighem qui écrit.

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  3. Quoique le silence de la libellule n'est pas là quand elle vole.
    Et pourtant elle est là.
    Comme Franck, je lis, mais je ne commente pas (souvent).
    Bd

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  4. Pour compléter ce que dit Delphine, même si je n'ai pas son appréhension d'écrire un commentaire "grossièrement écrit" comme elle le dit, j'ai parfois peur de mettre un commentaire trop "quelconque" par rapport à certains sujets qui sont si fouillés ou si pertinents que je me dis parfois : "Houlà, je n'ai pas de réflexion aussi poussée que mon ami Réverbères pour laisser un commentaire qui sera peut-être perçu comme trop simpliste"

    Je n'y avais pas pensé avant de lire le message de Delphine mais c'est effectivement un sentiment que j'ai eu à quelques reprises.

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  5. Difficile de ne pas réagir face à ton billet. Je me retrouve dans les commentaires de Delphine et Franck. En plus, comme tu le sais, je ne suis pas une fan invétérée d'internet. Je préfère les discussions non virtuelles. Rien de tel que les contacts en direct. Sans doute, ne prenons-nous pas ce temps-là et internet a le mérite de prendre le temps de s'arrêter. Je suis une grande bavarde mais je me sens moins à l'aise dans l'écrit. Je laisse donc peu de commentaires et je veux bien croire que celui qui écrit, les lit avec plaisir. Merci pour tes partages, tes réflexions...

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  6. Un peu de tout ça pour ma part, mais aussi la procédure pour écrire un commentaire comme tu le cites dans ta liste de "soit..." ! Je suis sure que si c'étaient des photos sur facebook je commenterais beaucoup plus puisque juste écrire et cliquer sur "send" suffit...
    Mais je lis (presque) tous tes billets !
    Anaïs

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  7. Ah oui j'écris souvent ? Oups, pas fait exprès...
    Mais en fait je me modère ! Ben, oui, sur certains sujets, comme beaucoup ici, je n'ai pas grand'chose à ajouter, car tu le dis si bien, ou tu es plus documenté, ou tu y as plus réfléchi... Mais c'est vrai qu'on peut toujours commenter même quand on n'a rien à dire : la preuve !
    Ah, si : la photo est très belle !
    (Et merci pour ta fidélité sur mon blog aussi, c'est vrai que ça fait du bien de se sentir lu quand on publie.)
    A Franck : qu'avec Réverbères on ait des sensibilités proches, c'est sûr, mais nos blogs, tu trouves ? ça m'a étonné, car j'écris bien moins de sujets de réflexion je trouve.

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  8. Attention, je ne dis pas que vous avez les mêmes blogs bien évidemment mais je trouve que dans l'un comme dans l'autre, il y a beaucoup de questionnements, de sensibilité, d'émotions et qu'ils ne sont finalement pas tellement éloignés.
    De toute façon, avec une sensibilité proche, vous ne pouvez pas avoir des blogs si différents. Après, la manière de traiter vos sujets n'appartient qu'à chacun de vous.
    Enfin, ça reste un avis, hein...

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  9. Ah ! en voilà des commentaires !!! Merci beaucoup à tout le monde, d'autant plus que tout cela est plutôt positif !

    Bref, n'hésitez pas à commenter quand le cœur vous en dit !

    Quant aux ressemblances entre blogs ou non, je crois que tous les blogs ont leur spécificité, mais qu'il est évident qu'il y a des affinités !

    Vive les blogs !!!

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  10. Question d'arriver au 10e commentaire.... Eh bien Franck, tu es bien matinal :)

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  11. Pas peu fière de t'avoir indiqué cette beauté de la nature que tu as su immortaliser avec une infinie précaution. Bravo pour le résultat et l'utilisation que tu en as faite ! (Et de 11...)

    Nath

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