mercredi 24 septembre 2014

Pour une poignée de connards

Une nouvelle fois, la planète entière semble entrer en guerre. Il faut tuer, anéantir, montrer qu’on est les plus forts. L’État islamique – Daesh – n’a qu’à bien se tenir : la puissance internationale – sous le leadership des USA ? – a décidé d’exterminer ces djihadistes décérébrés, avec la bénédiction de l’ONU.

Je hais les guerres. Je hais la violence. Comme Salvor Hardin l’a dit, sous la plume d’Isaac Asimov, « La violence est le dernier refuge de l’incompétence ». Utiliser la violence n’est jamais que l’aveu de sa propre faiblesse, de son incapacité d’avoir pu trouver d’autres solutions.

Mais en attendant, que faire ? Que faire d’autre ? Face à ce groupement terroriste qui – tout le monde s’accorde sur ce point – n’est ni un État ni islamique, quelle réponse peut-on vraiment apporter, autre que cette guerre détestable ?

Même la Belgique s’y engage, avec la quasi unanimité politique. Alors que tous les citoyens vont devoir serrer encore un peu plus fort leur ceinture, notre pays – comme d’autres – ne va pas hésiter à dépenser quelques millions d’euros pour faire voler ses F16 et faire éclater quelques bombes laserées de haute technologie. Sans état d’âme. Boum !

Tout ça pourquoi ? Parce qu’une poignée de connards se sentent investis d’une mission pseudo-salvatrice au nom d’un dieu qui n’en demande sans doute pas autant. D’où viennent-ils ? Qu’est-ce qui fait qu’ils émergent comme ça, avec toute leur barbarie ? Il ne fait pas de doute que ceux qui vont essayer de les anéantir – nous – y sont pour quelque chose. Mais ce n’est pas nous qui décidons de leur folie, de leur connerie. Ils doivent l’assumer.

J’ai vraiment envie de vomir. Mais je ne sais plus ce qui me dégoûte le plus. Je déteste la violence hégémonique du monde entier qui écrase tout ce qui ne va pas en son sens. Je déteste sans doute encore plus cette violence aveugle créée par quelques personnes – ils sont quand même quelques milliers – qui décident que pour construire le monde la seule solution est de le détruire.

Tout ça, oui, pour une poignée de connards…

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