Voilà quatre jours que ça dure : je suis malade. Rien de bien grave évidemment. Juste une « crève » comme on dit dans le langage populaire. Sans doute pas la grippe. Mais une bonne dizaine de symptômes – dont je vous passerai l’inventaire – qui font que je me sens mal, pas bon à grand chose.
Il y a des tas de personnes qui passent également par là. Il y a surtout des tas de personnes qui souffrent de maladies bien plus graves que ce refroidissement passager. N’empêche, dans ce genre de circonstances, on se sent bien peu de choses. Pis : je fais partie de ces hommes – ne sont-ils pas tous comme ça ? – qui dès qu’ils sont malades se sentent proches de la mort !
Ce qui est frustrant, c’est que cette semaine est pour moi une semaine de congé, après quelques mois de travail bien remplis. C’est frustrant, mais sans doute logique. Tant qu’on est dans l’action, on ne laisse pas beaucoup de place pour que la maladie s’infiltre. Mais il suffit de relâcher un peu la pression pour qu’elle trouve un terrain propice. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’on est malade uniquement parce qu’on le veut bien, mais il y a un peu de ça quand même.
Certains penseront que c’est aussi frustrant parce que cela tombe dans une semaine de fête. À vrai dire, je n’ai jamais trop aimé cette période de fin d’année avec toutes ces fêtes qui se succèdent. Ce n’est donc pas essentiel pour moi, mais je reconnais qu’hier soir, lors d’un petit réveillon entre amis, j’avais plutôt l’impression de plomber l’ambiance et je n’aimais pas trop ça. Même si physiquement ce fut une soirée pénible, c’était quand même bien sympathique.
Ce billet est évidemment un peu sinistre – sans compter sa vacuité sémantique – mais en ce jour, je le terminerai néanmoins, sans trop de conviction, par un « Joyeux Noël ! ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire