Ce n’est pas une histoire extraordinaire en soi, mais si elle me reste sur la gorge, c’est exclusivement parce qu’elle témoigne d’un manque de respect du client que Test-Achats serait par ailleurs le premier à dénoncer lorsque d’autres sont concernés.
Les faits :
- Je suis abonné depuis très longtemps à Test-Achats et Budget & Droits. Globalement, je trouve leur démarche intéressante, même si j’ai toujours eu quelques doutes quant à certaines méthodes utilisées. Mais il faut sans doute ce qu’il faut.
- Néanmoins, le 12 septembre, je les informe que je souhaite supprimer, sans délai, mes abonnements.
- Le 25 septembre, soit après 13 jours de silence, je suis contacté par téléphone par le Service Abonnements. Plutôt que d’acter mon renoncement, mon interlocuteur me propose de bénéficier de nouvelles conditions. Je réponds que je ne suis pas intéressé. Je reçois cependant le même jour un courriel me disant « Faisant suite à notre entretien téléphonique de ce jour je réduis votre abonnement de 30% pendant une année… ». Je réponds immédiatement en confirmant ma demande de désabonnement de toutes les revues.
- Le même jour, je reçois le message suivant « Je vous confirme la suppression de votre abonnement à la plus proche échéance, soit à partir du 1er Novembre 2017. Nos listes d'adressage étant prévues à l'avance, il est possible que nos revues vous parviennent encore durant deux mois après la suppression. Nos envois supplémentaires restent bien sûr gratuitement à votre disposition ». Correct, même si on peut douter du professionnalisme d’un organisme qui ne parvient pas à supprimer des envois mensuels endéans deux mois.
- Ayant quelques doutes quand même, je me dis qu’il vaut mieux suspendre ma domiciliation bancaire. Je dis bien « suspendre ». Je sais bien qu’en réalité, seul le bénéficiaire d’une domiciliation peut la supprimer. Je vais donc sur le site internet de mon compte bancaire… et je ne vois pas la dite domiciliation. Je m’en étonne, mais je me dis que Test-Achats l’a supprimée et je m’en réjouis. En réalité, elle était simplement reprise sur la deuxième page de la liste de mes domiciliations, mais comme je n’utilise pas celle-ci tous les jours, ni même tous les ans, je n’ai pas pensé au fait qu’il pouvait y avoir une deuxième page…
- Vous me voyez venir avec mes gros sabots : le 6 novembre 2017, mon compte bancaire est débité du montant de l’abonnement, alors même celui-ci a été résilié depuis le 12 septembre.
- J’écris immédiatement à mon interlocuteur du Service des abonnements, en demandant le remboursement immédiat. Celui-ci me téléphone assez rapidement, reconnaissant l’erreur, mais me dit qu’il ne peut rien faire, ou pas grand chose, pour le remboursement. C’est à moi de m’en occuper auprès de ma banque… qui me répond assez logiquement qu’elle ne sait rien faire !
- S’en suit des temps de silence, surtout. J’utilise même la procédure de plainte mise en place par Test-Achats pour réclamer auprès de toutes les entreprises possibles et imaginables, sauf que cette fois, je me plains contre Test-Achats. Sans réaction.
- Le 21 novembre, un employé de TA m’écrit faire « le nécessaire pour effectuer le remboursement dans les plus brefs délais, c'est-à-dire endéans les 15 jours ». Le 28 novembre, une autre employée de TA me « confirme la suppression de votre abonnement à partir du 01/12/2017 ». Le même jour, un troisième employé de TA m’ « informe que le remboursement a bien été versé sur votre compte bancaire le 24/11/2017 ». Ne voyant rien, TA me confirme le 6 décembre que le remboursement « vous parviendra en début de semaine prochaine ».
- Et puis, ce 18 décembre, plus de trois mois après ma résiliation et alors que je n’y croyais plus vraiment, le remboursement est enfin arrivé sur mon compte.
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