Ma journée a été bien active : balade, écriture, recherches, information… Vers 16h30, ma chère et tendre rentre de sa journée de travail. Nous discutons et elle me rappelle qu’elle repart ce soir pour un accueil de nouveaux parents. Je la remercie de me le rappeler et nous envisageons les choix possibles : soit nous mangeons « avec les poules », soit je mange tout seul à notre heure habituelle (19 heures), soit je l’attends et on mange… quand on mangera ! Je choisis la solution « avec les poules » et je lui donne rendez-vous à 18h30.
Nous vaquons alors chacun à nos activités et vers 18h10, je me dis qu’il est temps d’aller cuisiner ! Je fais tout cela du mieux que je peux et arrivé à l’heure fatidique, je suis fier de constater que tout est prêt et j’appelle ma belle !
C’est alors qu’elle me dit « Mais il est 17h30 ! ». Oups, je me suis donc trompé d’une heure ! Après un léger flottement, nous avons décidé de manger vraiment « avec les poules » ! C’était bien bon, mais ni l’un·e ni l’autre n’a juré qu’il·elle ne grignoterait pas quelque chose en cours de soirée !
En réalité, l’heure d’un repas est une notion relative. Tout comme le besoin de manger. La plupart du temps, on ne mange pas parce qu’on a vraiment faim, mais parce qu’on a envie de rompre le rythme de travail, parce qu’on désire se retrouver ensemble, parce que le plaisir du partage nous appelle… Pour faciliter l’organisation, beaucoup – c’est notre cas – mangent chaque jour plus ou moins à la même heure, pour les mêmes raisons : rompre le rythme de travail, se retrouver ensemble, vivre le plaisir du partage… L’important n’est finalement ni dans le repas ni dans son heure !
Au bout du compte, manger « avec les poules », cela laisse plein de temps après. De toute façon, on n’a jamais que le temps qu’on se donne !
Tu as raison
RépondreSupprimerC’est juste
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