L’année dernière, le maire d’un village de la région de Mahajanga a violé une fillette d’une dizaine d’années. Ce n’est pas – heureusement – cette petite fille au regard profond et vrai que j’avais rencontrée dans la région d’Itasy, à la même époque, mais ç’aurait pu être elle. Celle qui fut la victime de cet être abject en souffrira toute sa vie.
La justice malgache a fait son travail et le maire pervers a été condamné et emprisonné. C’est la moindre des choses.
Depuis lors, il y a eu à Madagascar un bouleversement politique. Une autorité dite de transition s’installe. Son président fait le tour des régions, soucieux de se faire bien voir au cas où il pourrait se présenter aux futures potentielles élections présidentielles.
En soi, ce gars n’est pas plus mauvais que les autres. Mais la politique a sa logique qu’il n’est pas toujours facile à comprendre.
Le maire pervers a été libéré… sous prétexte qu’il n’était rien d’autre qu’un prisonnier politique ! Quelle injure pour tous les êtres humains qui, quelque part dans le monde, sont incarcérés simplement parce qu’ils ne pensent pas comme ceux qui ont le pouvoir ! Quel affront à tous ces juges et magistrats qui, quelque part dans le monde, essaient de rendre la justice dans le respect des droits de chacun ! Quelle insulte à tous les enfants qui, quelque part dans le monde, sont violés et considérés comme de vulgaires jouets par ceux qui confondent pouvoir et service à la population !
Tout a fait d'accord :-(
RépondreSupprimerBd