samedi 21 avril 2007

Le droit de ne pas être à la hauteur

FMG © 2007

La vie sociale, familiale, professionnelle, artistique… exige qu’on soit toujours à la hauteur. C’est-à-dire au sommet. Sans faille. Sans dérive. En pleine lumière.

Mais qui peut être à la hauteur à tout moment ? Et quand bien même quelqu’un le serait, ne serait-il pas qu’un mythique fantasme ignorant la réalité du monde ?

Je revendique le droit de ne pas être à la hauteur. Le droit d’avoir des faiblesses. Le droit de ne pas être parfait. Le droit de me laisser aller parfois. Le droit, sans doute tout simplement, d’être un homme !

La vérité de l’être ne sort-elle pas de la strie du paraître ? Soyons nous-mêmes. Osons le doute. Ignorons le poids du devoir. Soyons.

Plus facile à dire qu’à… être !

2 commentaires:

  1. Entre les sommets, il y a des cols, et même des vallées, pour redescendre et pouvoir remonter ! Et puis, là-haut en permanence, ça manquerait d'oxygène...

    RépondreSupprimer
  2. Je dirais même plus : ayons le droit d'être paresseux.
    Longtemps ressentie comme une calamité, maintenant je revendique ma paresse : l'envie de ne pas avoir envie , aujourd'hui peut-être... bref, tu connais la chanson !

    RépondreSupprimer