samedi 1 mai 2010

Muguet du travail

FMG © 2010

Pour beaucoup, le 1er mai, c’est avant tout la fête du muguet. Ce l’est d’autant plus aujourd’hui : un samedi de repos comme les autres, où seuls quelques brins de muguet viennent enrober l’atmosphère de leur parfum si subtil et doux. Au début du mois d’avril, la nature avait environ 3 semaines de retard. Elle les a bien rattrapées.

Pour moi, le 1er mai, c’est bien sûr aussi la fête du muguet. Mais c’est aussi et sans doute surtout la célébration de tous ceux qui se sont battus pour que les travailleurs soient reconnus dans leurs droits les plus élémentaires : avoir un salaire décent, avoir des congés payés, pouvoir être entendus dans leurs revendications, ne pas être seulement un « esclave professionnel », mais être aussi un homme ou une femme qui vit sa vie, a ses rêves et ses espérances.

Des milliers de travailleurs se sont battus pour que soient reconnus ses droits élémentaires, parfois au péril de leur vie, quand ce n’était pas simplement au péril de perdre leur travail. Il faut leur rendre hommage : sans eux, nous ne vivrions pas aujourd’hui de la même façon.

Le combat social a encore toute sa raison d’être : les travailleurs sont encore trop souvent perçus comme une vulgaire main d’œuvre n’ayant qu’à s’incliner devant les obsessions mesquines de leurs supérieurs. Le principe de Peter et son corrolaire sont malheureusement vrais : « tout employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence », ce qui fait qu’« avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d'en assumer la responsabilité ». Spécialement les postes de responsabilité : ceux-ci sont souvent aux mains de personnes qui ont atteint leur niveau d’incompétence… et qui le font sentir à leurs subalternes.

L’actualité proche me montre toute la justesse de ces principes. On ne sait pas y faire grand chose… si ce n’est continuer à lutter comme nos ancêtres l’ont fait pour faire reconnaître nos droits de travailleurs et d’êtres humains. Je leur rends profondément hommage !

3 commentaires:

  1. En effet, tu développes mieux mais c'est en phase avec mon billet !
    Tu as complètement raison d'insister sur ce point : j'y pense souvent : les cadres incompétents, dont le pouvoir se focalise sur des détails par manque de vue d'ensemble, par incapacité à favoriser l'avancée de projets, c'est une plaie, un fléau fréquent, qui crée bien des souffrances... Mais on parachute cadres des gens mal formés aux relations humaines ou à l'encadrement, souvent par ancienneté ou système de promotion divers, sans penser à leurs qualités humaines ou une étape de formation nécessaire. Et comme à ce stade il n'est plus de bon ton d'être humble et de demander à apprendre, c'est n'importe quoi, le règne des petits chefs qui croient tout savoir.
    En dessous, on subit et on serre les dents...

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  2. :( Cher Anonyme,

    J'avoue ne pas très bien comprendre le sens de votre message ! :-t La lutte des travailleurs est-elle "cool" ? De même que l'incompétence de certains chefs ? Je m'interroge ! :-o

    Cela dit, mon billet est un hommage avant tout. C'est pour cela qu'il est dans l'intitulé "Lumières"… et ça, c'est peut-être cool ! ;))

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