mardi 27 juillet 2010

Il fait froid !

BH © 2010

C’est frustrant quand même ! Il y a un soleil éclatant. Pas un nuage ne vient freiner ses rayons qui dardent tant qu’ils le peuvent. Il y a du vent, c’est vrai. Mais n’est-ce pas normal le long de la mer ? Parlons-en de celle-ci : elle est transparente, d’une évidence telle qu’elle ne fait que vous inviter à la rejoindre.

Alors, on s’y prépare. On se met en maillot. On marche – difficilement – sur les galets pas tout à fait ronds. On met le bout de ses orteils dans cette eau enchanteresse. Et c’est là qu’on déchante ! Elle est caillante ! Vraiment frigorifiante. Certaines diront « vivifiante », mais le mot me semble un peu faible. En réalité, cette eau est glaciale et je gèle rien que de penser que je vais devoir m’y jeter. Car j’ai mon honneur à sauver. Je ne vais quand même pas me dégonfler d’autant plus que je suis venu pour ça. Bref, j’avance un pied puis l’autre. Petit à petit, mes jambes s’humidifient méchamment. Et gèlent de plus en plus.

Je n’ai jamais réussi à entrer progressivement dans l’eau. En réalité, d’habitude, je plonge. Et j’en avais bien envie, car on était posé sur de superbes rochers surmontant cette eau qui invitait à s’y lancer. Certains le faisaient d’ailleurs. Mais j’avoue que j’avais senti venir les choses. Bref, je n’ai pas plongé. Mais quand l’eau est arrivé au sommet de mes jambes, je me suis dit « Mon gars, c’est maintenant ou jamais » ! Ce fut « maintenant ». Je me suis retrouvé dans l’eau, complètement immergé et totalement frigorifié.

C’est alors que je découvris le sommet de l’horreur : l’eau était salée ! Moi qui n’ai jamais compris pourquoi certains ajoutent quantité de sel dans leur potage sans même l’avoir goûté, moi qui hésite encore à m’avouer que finalement des frites sans sel, c’est pas si mal que ça… je baignais dans une eau glaciale et salée ! Je trouve qu’ils auraient pu prévenir.

Bref, ni une ni deux, je me suis empressé de sortir de l’eau. C’était vraiment trop. Te veel is te veel ! Et dire que juste avant cet acte de courage, j’avais vu ma belle faire un aller-retour vers l’île la plus proche (environ 300 mètres dans un sens). Pour me narguer, elle a encore ensuite décidé de traverser la petite baie adorable dans laquelle nous étions (environ 200 mètres dans un sens). Sortie de l’eau, elle me sortit un « On se sent vivre quand même ! ». Ouais, je n’en étais plus tout à fait sûr !

2 commentaires:

  1. Cette histoire ne manque pas de sel !

    RépondreSupprimer
  2. Eh oui, elle n'était pas chaude mais une fois en mouvement, on s'habitue. Comment résister à une eau si transparente, sans vague, apaisante... C'est vrai que sans le sel, c'eut été le "must" !

    RépondreSupprimer