vendredi 17 septembre 2010

Le silence

D’aucuns se sont étonnés de mon silence et je les en remercie. Il est vrai que je n’ai pas habitué mes lecteurs à une aussi longue période sans publication. Voilà presqu’un mois qu’aucun nouveau message n’est venu alimenter Réverbères !

Ce n’est pas que je n’avais rien à dire. Bien au contraire, les événements, les sentiments, les éléments n’ont pas manqué et je viens de vivre un mois intense, avec de beaux moments et puis aussi des interrogations plus profondes sans que beaucoup de réponses n’y soient apportées.

J’aurais pu parler de mille et une choses. Mais elles étaient bien personnelles, bien intimes. Je n’avais pas trop envie de me lancer dans un partage à ce sujet. Il est des moments où il vaut mieux se taire que de s’épancher.

C’est plus qu’une question de discrétion. C’est une question de survie. Il est des moments où il faut se taire pour pouvoir réellement se construire. Tous ces moments que j’ai vécus ne sont pas sinistres. Je le répète, il en est de très beaux. Mais ils nécessitaient la réserve et l’intériorité.

Ils m’ont questionné aussi. Finalement, écrire n’est-il pas parfois d’une immense vanité ? Dans les deux sens du terme : d’un côté, tout cela a-t-il un sens ? N’est-ce pas rien d’autre que futilé ? D’un autre côté, se confier ainsi n’est-il pas avoir une trop bonne opinion de soi ? N’est-ce pas rien d’autre que fatuité ?

Ces interrogations ont été nombreuses durant ces quelques semaines de silence. Il me fallait les respecter. Je n’y ai pas trouvé de réponse à vrai dire. Si ce n’est celle qu’inévitablement, j’écrirai encore.

Et puis, il y a eu ce commentaire de Polyphrène sur mon message dédié à Martine. Cette émotion était si belle que je me suis dit que le silence avait son temps, mais qu’il ne fallait pas l’éterniser !

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