Ça vous tombe dessus comme ça, presque d’un coup, sans vous
y être vraiment préparé. Et quand elle est là, cette foutue rage de dents vous
rend la vie impossible.
La douleur engendrée est insoutenable. Ce n’est pas qu’elle
soit nécessairement forte et je suis prêt à accepter qu’il existe bien d’autres
souffrances plus insoutenables encore. Finalement, une rage de dents, ce n’est
qu’une rage de dents. Mais cette douleur est persistante, irradiante, tenace.
On a beau se tourner dans tous les sens, appuyer sur le lieu de la douleur,
respirer profondément, tout cela ne change rien : la douleur continue
lancinante et assommante.
Il y a – heureusement – des anti-douleurs ! Ils produisent un
certain effet, mais lorsqu’on en prend un de manière répétée, l’effet diminue
avec le temps dans un délai qui se raccourcit lui-même. Résultat des courses :
vous passez à un anti-douleur plus puissant tout en réduisant le temps entre
chaque prise. Non sans effets secondaires : fatigue, abattement, digestion
bancale, etc. Et vous avez de plus en plus mal du fait de cette satanée rage de
dents qui n’en finit pas, qui au contraire s’installe et prend ses aises.
Vous me direz : mais il faut se soigner, aller voir un
dentiste ! Ça, c’est fait. Antibiotiques. Y a plus qu’à attendre. Mais en
attendant, c’est quand même une sacrée déveine de se retrouver dans cette
situation. Surtout que le travail, lui, n’attend pas ! La vie est parfois
mal faite !
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