Aujourd’hui, à 17h56 (heure belge), Solar Impulse 2 s’est posé à Hawaï après un périple de plus de 8000 km et 120 heures, au départ du Japon. Uniquement grâce à l’énergie solaire captée par les panneaux répartis sur ses ailes monumentales. Grâce aussi à la volonté de son pilote, André Borschberg, qui pendant tout ce temps n’a fait que des siestes d’une vingtaine de minutes. Grâce enfin à toute l’équipe qui est derrière cet exploit technologique qui devrait figurer en bonne place dans les annales de l’histoire aéronautique.
Mais pas que. Ce projet a – ou devrait avoir – des répercussions dans notre vie de tous les jours. Amélioration de l’efficacité des panneaux solaires. Stockage de l’énergie dans des piles « propres ». Il est aussi une visée de fond : on peut réaliser des merveilles rien qu’en se fondant sur les énergies naturelles. Pousser cette logique au bout de son raisonnement – par exemple en remplaçant toutes les ampoules à incandescence par des ampoules leds, ou tous les chauffages à résistance par des pompes à chaleur – permettrait, rien que pour la Belgique, de se passer d’une ou deux centrales nucléaires. Et ça, ce n’est pas du rêve. C’est la réalité d’aujourd’hui.
Ce projet, dont j’ai déjà parlé, est – selon moi – un des projets les plus importants et les plus enthousiasmants pour notre présent et notre futur. Il montre que l’impossible devient possible quand on y croit et qu’on développe les moyens techniques nécessaires pour y arriver. Il y a encore beaucoup à faire pour éliminer toutes les sources de pollution et de dégradation de la Terre. Le projet Solar Impulse n’est peut-être qu’une goutte d’eau dans cette démarche. Mais quelle goutte d’eau !
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