La simplicité même. Deux lignes. Un peu de grisé. Le reste n’est qu’affaire d’imagination.
Ce peut être le pli d’un bras. Le bras d’un enfant, nu. Il plie le bras et le serre contre lui. Il plie son bras pour saisir un objet et découvrir le monde. Il plie son bras pour caresser sa maman. Il plie son bras pour se reposer et goûter pleinement la vie qui lui a été donnée.
Ce peut être des cailloux, posés l’un sur l’autre. De beaux galets élimés par la lente force de l’eau. Ils sont doux au toucher. Ils sont blancs de pureté. Quelqu’un en a fait un petit monticule, tel une pyramide. Sans aucun autre sens que de cumuler des cailloux et de croire un instant que la vérité de la pierre permet de toucher à sa propre vérité.
Ce peut être l’intimité d’une femme. Là où les caresses douces peuvent faire naître merveilles et enchantements. Là où la vie commence, toujours inévitablement. Là où l’amour devient le souffle du plaisir et la force de l’homme. Là où tout n’est que bonheur quand il s’offre dans le respect mutuel.
Ce peut être la rencontre de deux routes. Ouvertes vers le hasard des découvertes. Tracées pour rejoindre les hommes, pour construire les rêves, pour atteindre l’autre. Combien de routes se croisent-elles dans le monde rien que pour rompre la solitude et créer la communion ?
Ce peut être… Ce peut être tout simplement l’occasion de rêver, d’imaginer, de se ressourcer, de croire que tout est possible. Pouvoir s’échapper de la grisaille qui nous entoure. Pouvoir se donner l’espace de deux lignes courbes pour refaire un univers comme on le souhaiterait.
Ce peut être…
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