Il est écrit qu’il me faut parler de lumières. Ce n’est pas toujours évident quand le ciel ne délivre que des litres d’eau et obscurcit encore plus la noirceur des arbres dénudés.
Et pourtant. Il suffit parfois de garder en tête un instant de bonheur, un instant de douceur, un instant de lueur… et tout peut s’éclairer. Même derrière la froideur, on peut trouver la chaleur pour autant qu’on veuille bien la voir, la reconnaître, lui donner souffle. Quand la griserie guide le chemin, il reste des plaines d’éclaircie à découvrir, à explorer et à partager.
Ces brindilles lumineuses ne font pas disparaître la profondeur de la nuit. Mais, pour autant qu’on les laisse faire, elles lui donnent sens et valeur. Il n’y a pas de plus belle lumière que celle qu’on laisse éclairer.
Et ces instants de clarté parcourent le monde, même là où déchirure et abandon tissent leur toile de désespérance. La lumière est toujours au bout du chemin.
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