Je les ai lus et relus. Je m’y suis reconnu. Comme beaucoup d’autres peuvent s’y retrouver : c’est de « on » dont il est question. Qui n’a pas vécu des liens uniques et persistants dans une simple complicité ? C’est de celle-ci que ces mots parlent.
Une fois de plus, les mots Grains de sel venaient m’émouvoir. Une fois de plus, je n’ai pu résister à les mettre en musique. Ce n’est qu’après que j’ai appris qu’ils l’avaient été par ailleurs. Ça n’a pas beaucoup d’importance. Ces mots étaient pour moi des lumières du chemin. Et cela seul compte.
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Compagnon de cour d'école
De cabane et d'herbe folle
De ballon, d'éclaboussades,
De chahut tendre et glissades
Camarade haut de trois pommes
Retrouvé à l'âge d'homme
On va pas se dire je t'aime
Entre nous pas de "gros mots"
Mais c'est du pareil au même
On s'entend à demi-mot.
Compagne d'adolescence
De partage en confidence
D'amours secrets murmurés
De révolte poings serrés
De blues et de vague-à-l'âme
Amie-soeur devenue femme
On va pas se dire je t'aime
Entre nous pas de "gros mots"
Mais c'est du pareil au même
On s'entend à demi-mot.
Amoureuses d'avant-hier
Quittées mais pas oubliées
À la fin des turbulences
Des tumultes du silence
On se garde au fond du cœur
Une estime sans rancœur
On va pas se dire je t'aime
Entre nous pas de "gros mots"
Mais c'est du pareil au même
On s'entend à demi-mot.
Navigateurs de la toile
Parmi des milliers d'étoiles
On s'est connus, reconnus
Par les mots qui mettent à nu
Derrière l'écran, la pudeur
On s'attache, amis de cœur
On va pas se dire je t'aime
Entre nous pas de "gros mots"
Mais c'est du pareil au même
On s'entend à demi-mot.
Paroles : Catherine GINEFRI-PORET
Musique et interprétation : François-Marie GERARD
Octobre 2008
Tu omets de dire que le partage n'était pas à sens unique : tu y as contribué, donné une idée de couplet, sans laquelle la chanson ne serait pas ce qu'elle est.
RépondreSupprimerEt tu l'as mise en musique, ton interprétation lui donne une autre vie !
A mon avis, il manque un couplet, sur les amis de la vie réelle... mais je crois qu'elle restera inachevée : il faut parfois laisser les portes ouvertes !