Apercevoir dans son rétroviseur le phare d’une moto. Immédiatement, analyser la situation. Se ranger un peu à gauche ou un peu à droite selon les situations pour montrer au motard qu’on l’a vu et qu’on le laisse passer en toute sécurité. Sentir le souffle de la moto dépasser la voiture. Et puis, le bonheur : un léger signe du motard, de la main ou du pied, pour remercier.
Rien que pour ce signe, je prends plaisir à être attentif au moindre motard et à lui ouvrir le champ libre. Ce n’est pas que j’attende nécessairement le signe. Il n’y a pas d’obligation. Mais le plus souvent, il est là, en simple reconnaissance de ce partage de la route.
Motard occasionnel moi-même, je sais trop bien combien ces légers mouvements des voitures sont importants. Qu’on le veuille ou non, un motard se sent toujours très fragile. Il sait qu’à tout moment une voiture peut exécuter une manœuvre qui le mettra en danger. Un danger qui peut ne pas pardonner.
Alors, dès qu’un automobiliste montre clairement – il suffit de peu de choses – qu’il a vu le motard et qu’il adapte sa conduite en fonction de celui-ci, cela réchauffe le cœur, détend les muscles, rassure la tête… et c’est tout naturellement que le motard fait un petit geste de remerciement.
Petit bonheur futile… mais quel bonheur !
Ah, la joie d'un merci !.....
RépondreSupprimer:-)))
Oui, la route peut être bien agréable, certains jours, quand on la partage si cordialement. Je n'ai jamais fait de moto mais je fais toujours attention aux deux-roues, si vulnérables. Et en voiture aussi, j'apprécie les petits gestes qui rendent la route plus fluide, plus sûre et plus conviviale, et illuminent la journée d'un petit bonheur !