dimanche 4 février 2007

Pédophilie, crime contre l'enfance

© Mose

La police espagnole a arrêté deux moniteurs de camps de vacances pour enfants soupçonnés d'avoir fait subir de multiples sévices sexuels à des mineurs et d'en avoir diffusé les images sur l'internet. Les deux hommes sont des Espagnols âgés respectivement de 21 et de 29 ans.

Nouvelle du jour… aussi banale que toutes les nouvelles du même genre qu'on peut lire quotidiennement dans nos journaux.

Chaque jour, si on est un peu attentif dans la lecture des journaux belges francophones, on peut être informé d'une ou deux nouvelles histoires de pédophilie. En un an, cela fait environ 500 pédophiles qui ont été repérés et coincés. Pour un pédophile pris, combien de pédophiles agissent en toute impunité, passant entre les mailles du filet ? Deux ? Trois ? Cinq ? Dix ? Admettons qu'il y en ait cinq non repérés pour un dénoncé. Cela fait par an environ 3000 pédophiles en Belgique francophone. Pour environ 4 millions de francophones. Un nouveau pédophile par an pour 1333 personnes ! Et je ne compte pas ici toutes les personnes qui ont des pulsions vers les enfants en les maîtrisant parfaitement, ni de ceux qui sont déjà en prison.

Nous connaissons tous au moins 1333 personnes. Nous connaissons donc tous au moins un pédophile actif. Quelle horreur !

On a déjà tout dit sur la pédophilie. Je ne peux ajouter grand chose… mais comment ne pas être horrifié par le fait qu'un adulte impose à un(e) enfant des pratiques aussi lourdes de sens. L'homme est ainsi fait que la sexualité est au cœur de ce qu'il est, que tout tourne un peu autour de celle-ci. Vivre pleinement une sexualité épanouie et respectueuse de soi et de l'autre est une des plus belles choses qui peut nous arriver, nourrir notre vie, nous mener au-delà de ce que l'on croyait possible. Mais imposer une sexualité non comprise à un être encore incapable d'en saisir le sens, les limites et les possibilités, c'est enfermer - par pur égoïsme - cet être dans une prison vide et le réduire - parfois - à ne plus exister, au propre comme au figuré.

Pourquoi ?

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