samedi 21 juillet 2007

Autre chose pour rêver

FMG © 2007

En deux jours, je viens de réaliser deux vieux rêves ! J’ai assisté – pour la première fois – aux concerts de deux des chanteurs que je préfère : Nicolas Peyrac et Yves Simon.

J’aurai mis un certain temps pour réaliser ces rêves ! Je suis passionné par le travail de ces chanteurs depuis un peu plus de 30 ans ! Mais les choses ne se sont jamais mises pour arriver jusqu’à eux. Faut dire qu’Yves Simon a arrêté de chanter sur scène en 1977… et j’ai pu le voir aux Francofolies de Spa lors du deuxième concert qu’il donnait depuis son retour sur scène !

Bizarrement, ces deux chanteurs ont beaucoup de choses en commun. Ils ont bien sûr plus ou moins le même âge, plutôt du côté de Mick Jagger que de Raphaël comme l’annonce avec humour Yves Simon. Mais leur point commun le plus important est que tous les deux sont loin de n’être que des chanteurs. Ils sont d’abord bien sûr auteurs-compositeurs, mais aussi romanciers. Les livres de Simon sont à cet égard plus nombreux et plus connus, mais l’écriture devient de plus en plus importante pour Peyrac. Ils sont aussi tous les deux passionnés de cinéma, en ayant écrit des musiques de films. Ils sont tous les deux journalistes, que ce soit en presse écrite ou pour la radio.Ils ont aussi un passé de randonneurs américains, ce qui nous a valu par exemple les chansons So far away from L.A. pour Peyrac, et J’ai rêvé New York pour Simon.

Ce sont deux chanteurs de « variétés ». Cela signifie que ce qui compte avant tout, c'est l'ambiance générale, l'émotion donnée par le triangle musique-paroles-voix. Mais ils sont tous les deux un peu plus que ça. Leurs textes sont aussi ciselés, avec un style propre. Et avec l’âge, leurs chansons sont de plus en plus engagées, dans la même direction d’ailleurs : la lutte contre le racisme, avec « Ne me parlez pas de couleurs » pour Peyrac (sur l’album Vice-Versa), et « Métisse » pour Yves Simon (sur l’album Rumeurs, à paraître en octobre 2007).

Bref, beaucoup de points communs. J’y ajoute le plaisir qu’ils m’ont apporté tous les deux. Dans des ambiances différentes bien sûr. Le concert de Peyrac s’est donné en plein air, au Festival de Wiltz, devant une belle assistance, mais qui ne remplissait pas toutes les chaises. Pas facile de créer la chaleur dans ces conditions. Le concert de Simon s’est déroulé, lui, dans le petit théâtre du Casino de Spa. La salle était comble et dès l’arrivée de Simon, le public lui faisait une « standing ovation » et n’a pas arrêté d’apprécier – à juste titre – ses chansons anciennes et nouvelles.

Dans tout cela, le plus important pour moi était sans doute de concrétiser enfin ces deux vieux rêves. La chanson, c’est décidément vraiment autre chose pour rêver !

2 commentaires:

  1. Deux grands artistes, dont on ne se lasse pas, que le public n'oublie pas.
    Avec eux la chanson c'est vraiment quelque chose !

    RépondreSupprimer
  2. Deux grands moments, en effet. Des mélodies douces et moins douces. Des textes avec des messages forts et engagés.

    RépondreSupprimer