samedi 13 mars 2010

Plastique que ça

Petits fragments de plastiques, bouchons de bouteilles, filets, cartouches vides, morceaux de cigarettes... Les scientifiques de la Sea Education Association (SEA) ont découvert dernièrement un énorme amas de débris plastiques dans l'Atlantique Nord, amas qui cause notamment la mort de centaines d'animaux marins. Cette immense décharge flottante est située à environ 1 000 km des côtes américaines, à l'est de la Floride et sous les Bermudes. Les déchets s'accumulent à cet endroit, car c'est une zone de hautes pressions, où les vents sont faibles et où les courants tournent en rond dans le sens d'une aiguille d'une montre.

Ce continent de déchets plastiques n’est pas le seul au monde ! En 1997 déjà, la « poubelle de l'est du Pacifique » (Eastern Garbage Patch) était découverte par le capitaine Charles Moore. En novembre 2006, Greenpeace découvrait encore, lors d'une expédition dans le Pacifique entre Hawaii et la Californie, une plaque de déchets d'un peu plus 600 000 km2 et de plusieurs millions de tonnes, formant une île plus grande que la France juste à proximité de la plus grande réserve marine au monde !

Cette situation désastreuse aura peut-être une issue heureuse d’ici… quelques dizaines d’années ! En même temps qu’on annonçait la découverte de cette île polluée, des chercheurs du géant informatique IBM et de l'université californienne de Stanford annonçaient la création d'un plastique biodégradable fabriqué à partir de plantes, qui pourrait remplacer le plastique issu de dérivés pétroliers.

Il semblerait que le processus, relativement économique, permettrait d’obtenir un plastique pouvant se recycler à l'infini, au lieu d'une seule fois comme c'est le cas du plastique actuellement fabriqué à partir du pétrole. Ce plastique vert pourrait également être compatible avec l'organisme humain pour améliorer l'effet de certains médicaments, notamment ceux contre le cancer.

On n'ose y croire… et pourtant cela semble bien vrai. Il est évident que ce plastique, si sa production industrielle se confirme, ne va pas remplacer du jour au lendemain tous les objets plastiques qui peuplent notre quotidien et qui viennent polluer notre environnement d’une manière ou d’une autre. Mais on peut quand même se réjouir d’une telle solution alternative. Plus que jamais, les Hommes sont confrontés à la nécessité de développer des pistes durables et respectueuses de l’environnement. Il est temps !

2 commentaires:

  1. J'ai aussi appris cette "nouvelle". Tout ces plastiques seront, peut-être, plus facilement "récupérable" que s'ils étaient répartis dans l'océans entier! Mais qui va payer ça ?
    D'un autre côté (c'est pour rire!) quand on aura un clavier d'ordinateur en "plastique biodégradable" les touches disparaiteront au fur et à mesure qu'on les effleurent. On saura alors qu'elle sont les touches que l'on utilise le plus souvent!
    Bernard

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  2. Marie-Christine14 mars 2010 à 10:55

    oui, c'est un espoir comme un autre...mais combien de temps faudra-t-il déjà pour éliminer tous ces "continents" d'ancien plastique qui détruisent des centaines de millions d'êtres vivants de part le monde par la seule faute de l'homme et de ses créations...C'est bien cela le problème...on crée de nouvelles choses, on crie au miracle, au procédé révolutionnaire qui va améliorer la vie de l'homme mais sans se préoccuper des retombées néfastes que cela peut avoir sur l'environnement à court ou long terme... On dit que la conscience écologique prend de l'ampleur mais je suis loin d'en être convaincue quand je vois encore tous les déchets plastiques et autres que les gens balancent de l'autoroute qui passe non loin de chez moi et qui viennent donc poluer nos belles petites routes campagnardes en contrebas...il faudrait un miracle pour arriver à conscientiser en même temps toute une population qui vit avant tout pour son petit confort et agit en premier pour son intérêt personnel...

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