Si c’est le cas, on ne saura sans doute jamais la vérité. Armstrong arrête – par lassitude – de se battre contre ces procédures juridiques interminables, tout en répétant qu’il est innocent et qu'il ne s’est jamais dopé. Il s’agit là d’une affirmation sans doute peu crédible, mais de deux choses l’une :
- soit Armstrong dit la vérité et ne s’est jamais dopé. La perte de toutes ses victoires, la pire des déchéances pour un sportif de ce niveau, serait alors aussi une profonde injustice, à vous dégoûter du sport de compétition ;
- soit Armstrong ment et s’est dopé durant ces nombreuses années. Les conséquences actuelles et futures de cette tromperie seraient dès lors légitimes, mais quel sentiment alors de gâchis, de duperie, de lâcheté, à vous dégoûter du sport de compétition.
La seule solution serait donc de décider qu’il n’y a aucun vainqueur à ces sept Tours. Serait-ce seulement possible ? Et quel crédit pourrait-on encore apporter aux épreuves des autres années ? Car il ne faut pas se leurrer. Le dopage ne date pas des années Armstrong. Il existait déjà du temps des Merckx, Hinault, Indurain et autres coureurs mythiques. Je ne dis pas que ceux-ci se sont dopés. Je n’en sais rien. De toute façon, on ne peut être maintenant que dans des « Tours défiance », sans pouvoir croire qui que ce soit… sauf ceux qui ont été pris en flagrant délit et qui ont avoué ! Une petite minorité !
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